En 1995, Elie Semoun accueillait son fils Antoine, fruit de son union avec Annie Florence Jeannesson.
Aujourd’hui, Antoine, sous le pseudonyme d’Andy Santori, fait sa marque dans le monde artistique, non pas sur scène comme son père, mais en tant que peintre.
Exposant actuellement à la galerie Christian Berst-Art brut à Paris, il se distingue également par son parcours personnel marqué par le syndrome d’Asperger.
De la prématurité à l’art, le parcours d’Antoine
Né grand prématuré à seulement cinq mois et demi de grossesse et pesant 750 grammes, la vie d’Antoine a commencé avec d’énormes défis.
Selon Elie Semoun, ces difficultés ont façonné le caractère combatif et unique de son fils.
« Son début de vie a été chaotique… Il faisait rire mes potes avec ses réflexions parfois complètement à l’ouest », partage l’humoriste dans un entretien avec Gala.
Ce mélange de fantaisie et de résilience a grandement influencé sa trajectoire et son expression artistique.
Une relation père-fils transformée par l’acceptation
La différence d’Antoine n’a pas toujours été facile à gérer pour Elie Semoun. Il admet ne pas avoir accepté immédiatement les particularités de son fils, ce qui a parfois conduit à des tensions entre eux.
« Je l’ai beaucoup engueulé, beaucoup poussé », confie-t-il, révélant une dynamique familiale marquée par des hauts et des bas.
Cependant, avec le temps, Semoun a appris à voir cette différence comme une force plutôt qu’un obstacle, une révélation qui a enrichi et transformé leur relation.
L’impact de l’art sur Antoine Semoun
Pour Antoine, l’art est devenu un moyen d’expression et de communication transcendant les limites imposées par le syndrome d’Asperger.
Son engagement dans la peinture lui permet de partager sa vision du monde et ses expériences uniques, apportant une nouvelle dimension à la perception publique de l’autisme.
L’œuvre d’Antoine reflète non seulement ses luttes personnelles mais aussi sa capacité à surmonter les adversités.