Après une pause notable de trois mois, Aurore Bergé reprend son rôle au gouvernement en tant que ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Revenue dans l’arène politique sous l’égide de François Bayrou après une mise à l’écart par Michel Barnier, elle se fixe comme priorités la lutte contre les violences faites aux femmes et la défense des droits des personnes LGBT. Ce vendredi 3 janvier, elle était l’invitée de France Inter pour discuter de ces enjeux.
Au cours de son interview sur France Inter, Aurore Bergé a abordé des questions institutionnelles et a répondu aux interrogations sur les futures initiatives présidentielles.
Elle a expliqué que le Président envisage de donner plus de voix aux Français sur des thématiques cruciales à travers divers mécanismes, y compris potentiellement le référendum, bien que les sujets éligibles soient limités par les cadres légaux actuels.
Engagement renouvelé pour les droits sociaux
Interrogée sur la possibilité d’aborder ses thèmes de prédilection via un référendum, Bergé a exprimé son optimisme, mentionnant que les avancées sociétales peuvent parfois devancer les politiques publiques.
Elle a souligné l’importance de la prise de conscience collective et du rôle de l’État dans la mise en œuvre des politiques de soutien aux femmes victimes de violences.
Un échange ponctué par une maladresse
L’interview a également été marquée par un moment de confusion lorsque la présentatrice, Marion L’Hour, a accidentellement confondu le prénom d’Aurore Bergé avec celui d’une autre politique, Amélie de Montchalin.
Cet échange a légèrement détourné la discussion vers les enjeux budgétaires avant que la ministre ne recentre le débat sur les sujets à forte charge sociale qu’elle souhaite prioriser.