Le verdict du Conseil d’État a été prononcé le mercredi 19 février, scellant le sort des chaînes C8 et NRJ12 par une décision sans appel.
Cette résolution, approuvée à la suite de la recommandation de l’Arcom, entraînera l’arrêt de la diffusion de l’émission « Touche pas à mon poste » animée par Cyril Hanouna, à partir du 28 février. Lors d’une émission spéciale ce même mercredi, Cyril Hanouna, accompagné de son invité Éric Ciotti, a abordé cette décision cruciale, un moment également marqué par des interventions poignantes de la chroniqueuse Géraldine Maillet.
Une Défense Vibrante de la Liberté d’Expression
Géraldine Maillet, connue pour ses prises de positions tranchées, a profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers Éric Ciotti, soulignant son soutien indéfectible à l’émission et à la chaîne. « Merci de défendre sans ambiguïté la liberté d’expression que je chéris tant dans cette émission, » a-t-elle déclaré, reconnaissante envers le politique qui a souvent été son adversaire idéologique.
Désillusion et Déception
La transparence a toujours été le credo de Maillet, même lorsqu’elle divergeait d’opinion avec Cyril Hanouna. « Je me sens déçue, presque trahie, par ceux qui n’ont pas pris la parole pour défendre, comme moi, ces libertés, » confiait-elle, marquant une certaine désillusion face à l’absence de soutien de certains acteurs politiques qu’elle avait autrefois défendus.
Le Pluralisme à l’Épreuve
Maillet a également souligné l’importance de la diversité des opinions au sein de l’émission, une richesse qu’elle trouve rare dans d’autres contextes médiatiques. « Il est essentiel de maintenir un espace où les contradictions peuvent coexister, » affirmait-elle, critiquant les plateaux où prévaut une uniformité d’opinion qui ne laisse pas place à la contestation.
Réactions et Conclusions
La fermeture annoncée a également été largement commentée par d’autres chroniqueurs de l’émission et par Hanouna lui-même. Leur sentiment général était celui d’une immense déception, voire d’une certaine indignation, comme l’a exprimé Gilles Verdez dans un éclat de colère, dénonçant une atteinte à la démocratie.