Le couronnement de Miss France 2026 devait clore en beauté une année marquée par les concours et leurs polémiques. Pourtant, alors que l’image des reines de beauté est encore secouée par plusieurs scandales, une affaire glaçante venue des États-Unis rappelle que derrière les paillettes se cachent parfois des drames humains d’une violence extrême.

La victoire d’Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été éclipsée par une polémique interne : deux candidates, Aïnhoa Lahitete et Julie Zitouni, ont été destituées après la diffusion d’une vidéo où elles tenaient des propos déplacés envers d’autres participantes. Malgré leurs excuses, elles ont perdu leur titre de Miss Aquitaine et Miss Provence, immédiatement attribué à Solène Videau et Manon Job. Ce scandale a laissé une ombre sur une cérémonie pourtant très suivie.
Après Miss Universe, un nouveau mauvais signal pour les concours de beauté

Quelques semaines plus tôt, l’élection de Miss Universe avait elle-même provoqué un tollé : désaccords entre organisateurs, tensions entre candidates, investisseurs dans le viseur de la justice, autant d’éléments qui ont fragilisé la crédibilité du concours. Alors que le milieu tente encore de restaurer son image, une affaire terrible survenue en Géorgie vient rappeler que certaines histoires dépassent largement le cadre du show.
Une ancienne Miss condamnée à perpétuité pour le meurtre de son beau-fils

Aux États-Unis, l’effroi est total. Trinity Poague, couronnée Miss Donalsonville, a comparu ce 5 décembre devant la justice. La jeune femme de 20 ans a été condamnée à la prison à perpétuité pour avoir tué le fils de son compagnon, un bébé de 18 mois. Les faits, d’une violence inouïe, se sont déroulés alors qu’elle gardait seul l’enfant dans son dortoir universitaire. Pendant trente minutes, elle l’a frappé à la tête et au torse, jusqu’à le laisser inconscient.
Lorsque le père est revenu de Walmart, où il était parti acheter des boissons et des pizzas, le petit garçon ne respirait plus. Transporté d’urgence à l’hôpital, il est décédé en janvier 2024, victime d’une hémorragie cérébrale massive et d’une fracture du crâne.
La jalousie comme moteur macabre

Selon les procureurs, Trinity Poague nourrissait une jalousie maladive envers l’enfant : elle aurait souhaité avoir un bébé avec son compagnon et voyait le petit garçon comme un obstacle. Sur son téléphone, plusieurs messages glaçants ont été retrouvés. À sa colocataire, elle écrivait : « Il me déteste, et je le déteste ».
Un drame qui a bouleversé tout un campus
Les étudiants vivant dans le même dortoir ont confirmé avoir entendu des pleurs incessants durant la journée. Puis un silence soudain, tout aussi inquiétant. La version donnée par l’ancienne Miss — une simple chute du lit — n’a pas résisté à l’analyse médicale, les blessures constatées ne pouvant en aucun cas être causées par un accident domestique.










