Dans une interview récemment accordée à « Figaro la Nuit », Anthony Delon, fils de la légende du cinéma Alain Delon, s’est confié sur ses vues concernant le mouvement #MeToo et ses relations personnelles avec les femmes.
Ces révélations, livrées lors d’un dîner, mettent en lumière ses craintes et ses convictions, dans un climat où les mouvements sociaux contre les violences sexuelles prennent de plus en plus d’ampleur.
Lors de l’interview, le sujet brûlant de #MeToo a naturellement émergé. Anthony Delon a exprimé une certaine appréhension vis-à-vis de ce mouvement.
Il reconnaît la justification des accusations dans certains cas de violences sexuelles, mais reste prudent :
« Il y a des hommes qui ont été inculpés pour des faits de violences sexuelles, viols, etc., et où c’est bien évidemment justifié, il y en a quelques uns… Moi j’ai peur, car j’ai des amis policiers, dont un, qui m’a raconté des histoires. »
Cette peur est influencée par des récits de vengeance ou de fausses accusations, notamment exacerbées pour les personnalités publiques, selon les dires d’un ami policier.
Entre admiration et prudence
Quant à ses relations personnelles, Delon affirme vivre entouré de femmes, estimant qu’elles possèdent plus de qualités que les hommes.
Cependant, il ne se dit pas influencé par les affaires publiques et les accusations qui circulent dans les médias.
« Pour ce qui est des personnalités, je n’en sais rien. Aujourd’hui tout le monde veut être connu, donc c’est possible, je ne sais pas, » confie-t-il, sceptique quant à la vérité derrière certaines accusations médiatisées.
Un gentleman face aux changements de mœurs
Delon, qui se décrit comme un homme respectueux des traditions de galanterie, note toutefois une méfiance accrue dans ses interactions quotidiennes.
Il relate une anecdote où son approche traditionnelle a été mal interprétée : « Je suis moi, je suis ce que je suis, j’ai beaucoup de respect pour les femmes.
L’autre jour, j’étais avec un ami très bien élevé, il est galant. Il m’a raconté qu’il s’est arrêté pour ouvrir la porte à une jeune femme et elle lui a fait une remarque sur ce geste. Je n’ai pas changé, je suis juste un peu plus méfiant. »
Ces propos, qui pourraient susciter des réactions variées, reflètent un homme tiraillé entre son éducation et les réalités d’un monde en mutation.