Devenir père fut son rêve le plus profond. Depuis mai 2024, Mathieu Ceschin vit cette réalité avec intensité, entre émerveillement et épuisement.
En racontant sans filtre les hauts et les bas de sa paternité en solo, il bouscule les clichés sur les réseaux et libère la parole sur la parentalité réelle, loin des images parfaites.
En mai 2024, la vie de Mathieu bascule avec l’arrivée d’Ezio, son fils tant attendu, né grâce à une mère porteuse en Colombie. Après sa séparation avec Alexandre — qu’il avait rencontré dans L’amour est dans le pré — l’ex-agriculteur s’est envolé pour la Thaïlande. Là-bas, il a choisi de vivre pleinement son nouveau rôle de père, loin de tout, mais près de l’essentiel.
Sur Instagram, il partage régulièrement des scènes de leur quotidien, entre plages ensoleillées et moments de tendresse. Mais derrière les clichés souriants, une autre réalité émerge : celle d’un père seul, confronté à la fatigue, à la charge mentale, aux nuits hachées et à la pression d’être “au top” en permanence. Car l’amour ne gomme pas l’épuisement.
Le poids de l’épuisement, dit sans détour
Le mardi 29 avril, Mathieu surprend ses abonnés avec une confession bouleversante de sincérité. « Ce soir, je m’en veux car j’ai du mal à supporter mon fils », écrit-il en story, la gorge visiblement nouée par une journée épuisante. Une phrase crue, sans artifice, mais terriblement humaine. Il poursuit : « Je sais que c’est ultra passager, sûrement dû à ma surcharge de travail du jour, mais ce soir, c’est dur de partager sa chambre… »
En osant dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, Mathieu lève un tabou : oui, même dans l’amour le plus sincère, il y a des limites. Et il n’a pas peur de les avouer. Ce coup de fatigue passager n’est pas un renoncement : c’est un appel à la bienveillance envers soi-même, que beaucoup de parents, mères ou pères, devraient entendre sans culpabilité.
Un message de vérité qui résonne
« Je crois que c’est important de le reconnaître » : cette phrase, simple mais puissante, marque le cœur de ses abonnés. Car elle fait du bien. Dans un monde où les réseaux sociaux n’exposent que des parents toujours rayonnants et des enfants toujours souriants, ce genre de témoignage fait l’effet d’une bouffée d’air. Il rappelle que l’on peut aimer profondément… tout en se sentant dépassé.
Mathieu ajoute : “Déjà rien qu’en vous l’écrivant, je ressens un mieux-être.” Cette lucidité, cette vulnérabilité assumée, font de lui une voix rare et précieuse sur les réseaux. À travers ses mots, il tend la main à d’autres pères qui, trop souvent, n’osent pas verbaliser leurs difficultés. Un acte de courage aussi intime que politique.
Des instants de lumière malgré la fatigue
Mais au-delà des moments de doute, Mathieu célèbre aussi les instants de bonheur, ceux qui font tout oublier. Deux jours avant sa publication bouleversante, il partageait une vidéo d’Ezio en train d’improviser une danse en l’imitant. « Il me regarde du coin de l’œil… je fonds », écrit-il, ému par cette tendresse pure qui compense toutes les nuits courtes et les crises de fatigue.