En quelques semaines, Isabelle Morini-Bosc a vu son univers basculer. La journaliste et chroniqueuse de télévision traverse une série de deuils successifs qui bouleversent sa vie.
Malgré la douleur, elle témoigne avec pudeur, entre souvenirs tendres et soutien indéfectible de ses proches. Une page intime marquée par l’amour et la résilience.
Le 7 mars dernier, Isabelle Morini-Bosc perdait son mari Alain, emporté à l’âge de 73 ans par une leucémie contre laquelle il luttait depuis plusieurs années. Ce drame marque la fin d’un amour profond et fusionnel. “Il devait être le copain-d’une-nuit, il a été l’homme-de-ma-vie”, a-t-elle écrit sobrement sur les réseaux sociaux, partageant une photo d’eux, complices, le sourire au bord des lèvres. Derrière ces mots, une douleur immense, celle d’une femme confrontée à l’absence, mais animée par la volonté de continuer à aimer pour deux.
Le souvenir d’un mariage inoubliable
Pour rendre hommage à son époux, la journaliste a également publié une photo de leur mariage, célébré en 1978. Elle avait alors 22 ans, une jeunesse qui coïncidait avec les prémices d’une vie partagée. En noir et blanc, l’image d’un bonheur ancien ravive une émotion palpable, que ses abonnés ont partagée avec une grande bienveillance. Un souvenir figé dans le temps, auquel elle s’accroche pour traverser la tempête.
Une nouvelle tragédie familiale
Alors qu’elle peine encore à faire son deuil, une autre perte est venue ébranler Isabelle Morini-Bosc. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs le 29 avril, elle a révélé avoir également perdu son neveu. “Il y a eu le décès de mon mari et là il y a le décès de mon neveu”, a-t-elle confié avec émotion. Un double choc qui fragilise davantage un équilibre déjà vacillant.
Le soutien précieux de ses collègues de télévision
Dans cette épreuve, la chroniqueuse a pu compter sur la solidarité de ses anciens collègues de Touche pas à mon poste. “Mes camarades se sont tous manifestés”, explique-t-elle, visiblement touchée. De Gilles Verdez à Valérie Bénaïm, en passant par Géraldine Maillet et Raymond, chacun a pris le temps d’un mot, d’un geste ou d’une attention. Des marques d’affection simples mais essentielles pour tenir debout dans le chaos.
Des mots qui réchauffent face à l’adversité
Elle n’oublie pas non plus le soutien d’autres figures du paysage audiovisuel. “Pascal Praud, Pascale de La Tour du Pin, Cyril Hanouna… Ils ont tous dit des choses adorables sur lui”, déclare-t-elle. Ces paroles bienveillantes, ces témoignages chaleureux, ont été autant de bouées jetées dans un océan de tristesse. Pour Isabelle Morini-Bosc, cet entourage soudé est devenu une véritable force silencieuse.
Dans une confession bouleversante, la journaliste révèle avoir vécu trois décès en quelques semaines : son mari, son beau-frère, puis son neveu. “Ce n’est pas la meilleure période, mais on fait avec”, conclut-elle avec une résilience teintée de fatalisme. “Pourquoi avancer ? Parce que je n’ai pas le choix”, résume-t-elle avec une sincérité désarmante. Une phrase simple, qui en dit long sur le courage de celle qui, malgré la peine, continue à regarder devant elle.