Les récents débats autour du barème de l’impôt sur le revenu ont suscité des inquiétudes quant à un éventuel gel des taux en réponse à l’inflation.
Cependant, le gouvernement a clarifié ses intentions, annonçant une révision à la hausse qui ne touchera que les plus hauts revenus. Voici les détails de ces changements prévus et leur impact sur les contribuables français.
Contrairement aux craintes initiales, il n’y aura pas de gel du barème de l’impôt sur le revenu pour 2025. Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a confirmé sur France 2 que seuls les ménages les plus aisés, soit environ 0,3% des contribuables, seraient concernés par une augmentation.
Ceux dont le revenu fiscal de référence reste en dessous de 500 000 euros par an ne seront pas affectés par ces changements. Cette approche cible donc une contribution exceptionnelle des plus fortunés, soulignant un effort de répartition équitable des charges fiscales.
Détails des Ajustements Fiscaux
Le gouvernement a également annoncé une revalorisation du barème des impôts sur le revenu pour refléter l’inflation, évitant ainsi une augmentation généralisée de l’impôt pour la majorité des contribuables.
Les plafonds des tranches d’imposition vont connaître une hausse de 1,9% en 2025, en réponse à la hausse des prix à la consommation estimée à 2% pour 2024. Voici comment les seuils d’imposition seront ajustés:
- La première tranche, non imposable, concernera désormais les revenus jusqu’à 11 508 euros.
- La deuxième tranche, imposée à 11 %, s’étendra de 11 509 à 29 345 euros.
- La troisième tranche, à 30 %, de 29 346 à 83 905 euros.
- La quatrième tranche, à 41 %, de 83 906 à 180 471 euros.
- La cinquième tranche, la plus élevée à 45 %, débutera à partir de 180 472 euros.
Cette stratégie fiscale vise à maintenir l’équité dans le système d’imposition tout en assurant que l’inflation ne pénalise pas indûment les contribuables à faible et moyen revenu.
En exemptant la majorité des ménages d’une hausse fiscale et en ajustant les seuils d’imposition, le gouvernement espère stimuler la consommation et l’investissement, tout en demandant un effort supplémentaire aux plus riches.