Alors que 2024 s’achève, il est crucial de se projeter vers 2025, particulièrement en ce qui concerne les impôts.
Le calendrier fiscal de la nouvelle année reprendra de plus belle, avec une première échéance fixée au 13 décembre pour ajuster l’avance de janvier relative aux crédits d’impôt.
Un répit suivra cette date, avant que ne débute la période intense de la déclaration des revenus à la fin avril.
Initialement, un gel des barèmes fiscaux avait été envisagé en raison du climat économique difficile, mais cette option a été rejetée par le gouvernement de Michel Barnier. Voici donc ce que réserve le barème fiscal de 2025.
L’ajustement des barèmes fiscaux est une mesure essentielle pour accompagner l’inflation et éviter que des contribuables ne soient injustement pénalisés par un basculement dans une tranche supérieure.
Ce mécanisme permet de maintenir une certaine justice fiscale en adaptant les seuils aux évolutions des salaires.
Détails des barèmes prévus pour 2025
Voici les seuils de revenu qui définiront les tranches d’imposition pour l’année à venir :
- 0 % pour les revenus jusqu’à 11 520 €
- 11 % pour les revenus entre 11 520 € et 29 373 €
- 30 % pour les revenus entre 29 373 € et 83 988 €
- 41 % pour les revenus entre 83 988 € et 180 648 €
- 45 % pour les revenus au-delà de 180 648 €
Contexte économique et implications fiscales
La France, confrontée à un déficit critique, a reçu de Bruxelles l’injonction de réduire rapidement ce déséquilibre.
Un gel des barèmes aurait permis de réduire ce déficit mais aurait eu des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat des citoyens et sur l’économie dans son ensemble.
Ce projet de barème est encore soumis à l’approbation du Parlement avant son adoption définitive.
Ce système fiscal vise à équilibrer les contributions sans alourdir indûment la charge des contribuables, en particulier dans un contexte économique tendu.