Dans son nouveau refuge bourguignon, Florent Pagny a accordé une interview intime à Audrey Crespo-Mara, diffusée dans « Sept à Huit » sur TF1.
Le chanteur, marqué par plusieurs rechutes de son cancer du poumon, s’est livré avec sincérité sur son état de santé, son retour à la scène et sa vision de la vie après la maladie. Face à la journaliste, Florent Pagny a tenu à rassurer ses fans. Si la maladie impose encore des contrôles réguliers — scanners, IRM et prises de sang —, il affirme que son état est stable. Ces examens, bien qu’indispensables, pèsent sur son moral. Pourtant, le chanteur garde un ton optimiste, expliquant que la maladie, loin de le freiner, a « décuplé » certaines énergies dans sa vie personnelle et professionnelle.
Une tournée qui affiche complet en quelques jours
L’artiste prépare son grand retour sur scène avec une tournée intitulée Le Retour, prévue pour février 2026. Preuve de l’attente du public, tous les billets se sont écoulés en quatre jours, là où il fallait généralement plus d’un an.
Pour Pagny, ce succès témoigne d’un phénomène particulier : ses épreuves ont renforcé le lien avec son public, qui veut le retrouver plus que jamais. Le combat contre la maladie s’est transformé en moteur artistique.
Un parallèle bouleversant avec Thierry Ardisson
L’entretien a pris une dimension particulière avec l’évocation de Thierry Ardisson, disparu en juillet dernier d’un cancer du foie. C’est Audrey Crespo-Mara, veuve de l’homme en noir, qui menait l’interview. Dans un échange empreint d’émotion, Florent Pagny a confié : « L’imaginaire des autres m’a plus enterré que moi. On me regardait comme quelqu’un qui allait mourir, alors que je n’ai jamais eu ce ressenti. » Une réflexion qu’il a prolongée en rappelant qu’il avait côtoyé des amis atteints de formes bien plus graves, dont Ardisson.
Entre gravité et humour face à la maladie
Avec un mélange de lucidité et de distance, le chanteur n’a pas hésité à ironiser sur son image publique. Audrey Crespo-Mara a lancé : « C’est le ressuscité qu’on vient voir », ce à quoi il a répondu dans un sourire : « Oui, c’est le coup du mort-vivant. » Cette autodérision illustre sa volonté de rester maître de son récit, malgré les pronostics parfois sombres.
Une renaissance en Bourgogne
En choisissant de s’installer en Bourgogne après ses années passées en Argentine, Florent Pagny a trouvé un nouveau cadre de vie, plus apaisé. Cette retraite loin de l’agitation parisienne lui permet de se concentrer sur l’essentiel : la musique, la famille et la santé. Dans cet environnement, il prépare un retour sur scène qui s’annonce comme une véritable célébration de résilience et de liberté retrouvée.