Le 26 juillet dernier, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, Aya Nakamura, chanteuse franco-malienne au sommet de sa popularité avec 7 milliards de streams, a livré une performance éblouissante.
Vêtue de doré, elle a interprété un medley mémorable de ses hits « Pookie » et « Djadja », ainsi qu’un classique de Charles Aznavour, « For me Formidable », en hommage au centenaire de sa naissance. Cette prestation, bien que saluée unanimement, avait été précédée d’une vive controverse.
La participation d’Aya Nakamura avait été révélée par des rumeurs dans L’Express, suscitant immédiatement une série de réactions hostiles, notamment de l’extrême droite. La polémique s’était enflammée autour d’une supposée interprétation de « Hymne à l’amour » d’Édith Piaf.
Cependant, les organisateurs avaient clarifié que ce serait Céline Dion qui clôturerait la cérémonie avec cette chanson, démentant ainsi les rumeurs concernant Aya Nakamura.
Clarifications sur le choix des chansons
La confusion atteignant son paroxysme, Victor Le Masne, directeur musical des cérémonies des JO, a été contraint de clarifier la situation lors de son apparition dans l’émission C l’hebdo le 14 septembre. Il a affirmé que « la polémique s’était lancée alors que la collaboration avec Aya Nakamura était déjà bien avancée » et qu’il n’avait jamais été question qu’elle interprète Piaf.
Cette mise au point a été nécessaire pour dissiper les malentendus et mettre en lumière les véritables intentions artistiques de la performance.
La présence de la Garde républicaine aux côtés d’Aya Nakamura, ainsi que son départ symbolique de l’Institut de France, ajoutaient une dimension solennelle et représentative à sa performance.
La phrase « Je ferais mieux d’aller choisir mon vocabulaire, pour te plaire dans la langue de Molière », choisie délibérément, soulignait un engagement envers l’excellence linguistique et culturelle française, répondant avec élégance aux critiques.