Un drame inattendu a frappé les côtes turques : un yacht flambant neuf, d’une valeur estimée à un million de dollars, a sombré seulement un quart d’heure après son inauguration. L’incident, filmé par plusieurs témoins, soulève de nombreuses interrogations sur les causes d’un naufrage aussi rapide.
Baptisé Dolce Vento – « Doux Vent » en français – le navire de 25 mètres venait d’être mis à l’eau ce mardi dans le district d’Eregli, au nord du pays. À peine quinze minutes après son lancement officiel, le yacht a commencé à tanguer dangereusement. Quelques instants plus tard, il s’est renversé sur le flanc avant de disparaître sous les vagues, sous les yeux médusés des invités et des équipes techniques.
Des passagers contraints de se jeter à l’eau
L’événement, censé marquer l’aboutissement d’un projet prestigieux, a tourné à la panique. Les passagers présents ont dû sauter à l’eau pour sauver leur vie, avant de rejoindre le rivage à la nage. Aucun blessé n’a été signalé, mais le nombre exact de personnes à bord n’a pas été communiqué.
Les autorités mobilisées
Rapidement alertés, les garde-côtes et les autorités portuaires de Zonguldak ont sécurisé la zone. Un périmètre a été établi autour de l’épave pour éviter tout nouvel accident, tandis que les opérations de surveillance se poursuivaient afin de prévenir une éventuelle pollution marine.
Une enquête pour comprendre l’accident
La responsabilité du naufrage est désormais entre les mains des experts. Le chantier naval Med Yilmaz, constructeur du yacht, a ouvert une enquête interne. Plusieurs pistes sont envisagées : une panne mécanique, un défaut de stabilité dans la conception, ou encore une erreur de manœuvre lors de la mise à l’eau. Des inspections techniques approfondies doivent être menées dans les jours à venir.
Un symbole de fragilité
Au-delà de la valeur matérielle perdue, cet accident met en lumière la vulnérabilité de projets maritimes pourtant synonymes de prestige et de sécurité. L’inauguration ratée du Dolce Vento restera sans doute comme un cas d’école, rappelant que même dans l’univers du luxe, aucun navire n’est à l’abri d’un naufrage.