Isabelle Adjani, figure emblématique du cinéma et du théâtre français, a vu sa carrière théâtrale marquée par un événement troublant en 1983.
Alors qu’elle brillait sur scène dans le rôle de « Mademoiselle Julie » d’August Strindberg, un incident avec Niels Arestrup au théâtre Edouard VII a provoqué un scandale retentissant, influençant profondément sa trajectoire artistique.
Un scandale sur les planches
L’incident a éclaté lors d’une représentation, où selon Adjani, Arestrup l’aurait giflée violemment, la forçant à quitter la scène et abandonner le rôle.
Les récits divergent, Arestrup affirmant que c’était Adjani qui avait initié l’échange de gifles.
Cet incident a non seulement choqué le public mais a également laissé des séquelles profondes chez Adjani, qui en parle comme d’un moment où elle a dû « échapper à une situation devenue obsédante, » menant à une maladie et à un retrait temporaire du théâtre.
Révélations et conséquences
Des années plus tard, Adjani a exprimé sa « honte » de cet épisode lors d’une interview avec Madame Figaro, révélant les impacts émotionnels durables de cette confrontation.
De son côté, Arestrup conteste cette image violente, malgré d’autres témoignages d’actes agressifs envers des collègues féminines, incluant des incidents avec Myriam Boyer et des allégations plus graves encore.
Ces récits ont contribué à forger une réputation controversée autour de l’acteur, malgré sa stature dans le cinéma d’auteur et populaire.
La controverse continue
Niels Arestrup, malgré une carrière réussie, reste hanté par cet héritage de violence alléguée.
Il a tenté à plusieurs reprises de clarifier ces incidents, oscillant entre explications et silences, mais « ça me colle à la peau, » confie-t-il amèrement.