Quatre ans après la disparition de Jean-Paul Belmondo, l’ombre du « Magnifique » continue de planer sur une guerre familiale qui ne faiblit pas.
Loin du faste du cinéma, ses enfants s’entre-déchirent autour d’un héritage colossal, entre villas paradisiaques, silence notarial et accusations lourdes de conséquences.
La paix n’a pas résisté à l’épreuve du testament. Florence et Stella Belmondo accusent leur frère Paul d’avoir accaparé une part jugée démesurée de l’héritage laissé par leur père, Jean-Paul Belmondo. Selon elles, l’ancien pilote automobile aurait discrètement mis la main sur 100 millions d’euros de biens, dont une luxueuse villa à Antigua, héritée en toute légalité selon les dernières volontés de l’acteur. Une source proche de la famille confie même que « Belmondo possédait la moitié de l’île », révélant l’étendue méconnue de son patrimoine caribéen.
Des filles écartées, une décision de justice tranchante
Malgré leurs accusations, les deux sœurs ont été déboutées en octobre dernier par la justice française, dans le cadre d’une procédure en référé. Le tribunal a estimé que « les recels successoraux allégués ne sont, pour l’instant, pas établis ». En d’autres termes, aucune preuve tangible n’a pu être apportée pour remettre en cause la légitimité du partage effectué. Un revers judiciaire douloureux, mais qui n’a nullement entamé leur volonté de faire la lumière sur ce qu’elles perçoivent comme une injustice.
Une médiation refusée, la fracture familiale se creuse
Selon des informations publiées par Closer, Florence et Stella auraient proposé une tentative de résolution à l’amiable, espérant trouver un terrain d’entente avec leur frère. Mais Paul Belmondo serait resté sourd à leur démarche, renforçant le climat de méfiance et de tension. Lui se retranche derrière la solidité du testament, rédigé en 2018 dans les règles, trois ans avant la mort de leur père. Il campe sur une position ferme : seule la justice pourra trancher.
Ultime espoir : annuler le testament
Face à l’impasse, les deux filles de l’acteur envisagent désormais de faire invalider le testament lui-même, en s’appuyant sur un argument délicat : l’altération mentale supposée de Jean-Paul Belmondo au moment de la signature. Une démarche complexe et risquée, car elle implique de produire des expertises médicales détaillées ainsi que des témoignages susceptibles de porter atteinte à l’image du monstre sacré du cinéma français. Faut-il pour défendre ses droits ternir la mémoire de son propre père ? La question divise autant qu’elle bouleverse.
Le silence des notaires : une muraille difficile à franchir
Autre difficulté : le notaire en charge du testament aurait refusé de communiquer sur les conditions exactes de sa rédaction, selon Closer. Ce refus jette un voile supplémentaire sur une affaire déjà trouble. Pour Florence et Stella, le doute subsiste sur la réelle capacité de leur père à comprendre les implications de ses actes en 2018. Mais sans coopération du notaire, leur stratégie judiciaire pourrait se heurter à un mur administratif et légal.
Au fil des mois, le conflit Belmondo a quitté la sphère intime pour devenir une affaire publique, scrutée par les médias et commentée par l’opinion. Ce qui aurait pu rester un différend discret est désormais un feuilleton douloureux, où l’héritage matériel éclipse peu à peu la mémoire d’un père admiré par des millions de Français. Entre héritiers désunis et soupçons d’injustice, le nom de Bébel se retrouve prisonnier d’un imbroglio judiciaire dont personne ne sortira indemne.