Sous le ciel de Paris, le nom Sarkozy résonne désormais aussi dans les carrières équestres.
À seulement 14 ans, Giulia Sarkozy trace son chemin entre passion sportive, exposition médiatique et héritage familial, sous le regard protecteur de ses célèbres parents. Vendredi 20 juin, Giulia Sarkozy a foulé la piste de la Kids Cup L’Envol avec l’assurance d’une jeune cavalière aguerrie. L’événement, organisé dans le cadre prestigieux du Longines Paris Eiffel Jumping, a vu défiler de nombreux talents en herbe. Mais c’est bien la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy qui a retenu l’attention, galvanisée par les encouragements de sa mère présente sur place, téléphone en main pour immortaliser l’instant.
Carla Bruni n’a pas hésité à partager les clichés de sa fille en tenue de compétition, mêlant fierté maternelle et spontanéité attendrie. Si l’ancien président était absent ce jour-là, son implication n’en est pas moins constante : il a offert à sa fille sa jument, Valentine Dudelta, et assiste régulièrement aux compétitions, affirmant ainsi son rôle de pilier dans le parcours équestre de sa benjamine.
Entre héritage imposant et vie d’adolescente
Être « la fille de » n’est pas toujours une sinécure, et Giulia Sarkozy en est bien consciente. Dans un entretien accordé à Paris Match, elle s’est livrée avec une maturité touchante sur la réalité de son quotidien : “La notoriété de mes parents peut parfois être un poids”, reconnaît-elle, sans amertume. Mais elle souligne aussi la chance d’être entourée par deux parents très présents, engagés à ses côtés autant dans ses ambitions sportives que dans sa vie personnelle.
Avec sa mère, elle partage des moments complices, parfois en musique. Avec son père, un rituel sportif s’est installé : une course mensuelle, rien qu’à deux, qu’elle décrit comme leur “moment privilégié”. Des instants suspendus où, loin des projecteurs, se tisse une relation solide et intime, façonnée entre confidences et foulées partagées.
Une adolescente connectée… mais encadrée
Avec plus de 35.000 abonnés sur Instagram et TikTok, Giulia Sarkozy est déjà une influenceuse en devenir. Sa passion pour l’équitation y est mise à l’honneur, dans des vidéos d’entraînement et des moments de complicité avec sa jument. Mais ce vernis numérique cache aussi une organisation bien huilée : la jeune fille est accompagnée d’une community manager, preuve d’un certain professionnalisme dans la gestion de son image publique.
Ce cadre n’a toutefois pas empêché quelques maladresses. Son intervention sur TikTok en défense de son père, dans le cadre de l’affaire Khadafi, avait suscité la polémique. Un épisode qui a mis en lumière les risques d’une exposition précoce, surtout lorsque l’on grandit sous le double sceau de la notoriété politique et artistique.
Grandir sous les projecteurs : entre exposition et équilibre
À 14 ans, Giulia Sarkozy incarne une jeunesse connectée, passionnée et exposée. Si elle se montre consciente des enjeux que son nom implique, elle semble également animée par une volonté sincère de tracer sa propre voie. Son engagement dans les compétitions équestres, son attachement à sa communauté numérique et le soutien indéfectible de ses parents constituent les piliers d’une trajectoire en pleine construction.
Ni rebelle ni résignée, Giulia avance avec une assurance mesurée, apprenant à composer avec les projecteurs sans s’y brûler. À l’heure où les enfants de personnalités publiques sont souvent propulsés trop tôt sur la scène médiatique, elle incarne une forme d’équilibre rare, entre héritage assumé et individualité affirmée.