Gilles Verdez, initialement reconnu pour ses compétences journalistiques, est aujourd’hui un visage familier grâce à son rôle de chroniqueur dans l’émission « Touche pas à mon poste ! » (TPMP).
Alors que l’émission prend un virage de plus en plus à droite, Verdez y incarne une voix de gauche, souvent ciblée par les critiques et moqueries de l’animateur Cyril Hanouna. Sa carrière, riche et diversifiée, mérite un regard plus approfondi, allant au-delà des plateaux télévisés.
Gilles Verdez, du journalisme sportif à la télévision
Gilles Verdez a passé une grande partie de sa carrière comme journaliste sportif, notamment au Parisien de 1989 à 2012, et a également dirigé la rédaction des sports de France-Soir. Passionné de football, il a écrit plusieurs livres sur ce sport, dont La Face cachée de Franck Ribéry et Le roman noir des Bleus. Son expertise en journalisme sportif a été reconnue bien avant son passage à la télévision.
Transition vers la télévision
En 2013, Verdez fait le grand saut vers la télévision en rejoignant l’équipe de TPMP sur C8. Il devient rapidement l’un des chroniqueurs emblématiques de l’émission, connue pour son ton provocateur et ses débats houleux. Bien que l’émission ait pris un tournant plus marqué à droite, Verdez y reste la voix de la gauche, souvent en opposition avec les autres membres du panel.
Confrontations et rémunération
Malgré les frictions fréquentes à l’antenne et les moments parfois humiliants orchestrés par Hanouna, Verdez demeure un pilier de l’émission. Il a révélé en 2019 qu’il gagnait 600 euros par émission, ce qui illustre non seulement son rôle central mais aussi sa relation complexe avec le programme et son animateur.