Cinq ans après son installation en Belgique, Gérard Depardieu a cédé sa demeure située à Néchin, un choix immobilier qui avait marqué son exil fiscal.
Selon des informations de la presse belge, la transaction s’est conclue pour un montant supérieur à 500 000 €, somme inférieure aux attentes initiales de l’acteur français.
Déjà détenteur d’un portefeuille immobilier notable, comprenant des propriétés dans le Val de Loire et à Paris, Depardieu avait élargi son patrimoine en 2012 par l’achat d’une maison de maître dans le village belge de Néchin.
Cette décision intervenait dans un contexte de désaccord fiscal avec l’administration française, sous un gouvernement socialiste. La résidence, édifiée dans les années 1920 et s’étendant sur près de 350 mètres carrés, avait représenté pour l’acteur un investissement de 1,2 millions d’euros.
Malgré les attraits indéniables de la propriété, comprenant un vaste salon, cinq chambres à la décoration soignée et un grand bar, Depardieu n’a jamais réellement habité cette demeure. Initialement envisagée comme maison d’hôtes, « la White Cloud » a finalement été mise en vente, illustrant les difficultés financières rencontrées par l’acteur dans ce projet.
La vente de cette villa, malgré ses caractéristiques séduisantes relayées par lejournaldelamaison.fr, a nécessité un ajustement significatif du prix initial, reflétant les contraintes du marché immobilier.
Cette transaction symbolise pour Depardieu la fin d’une période marquée par la recherche d’une certaine liberté face aux contraintes fiscales et nationales, une expérience belge qui se clôt sur une note à la fois personnelle et financière mitigée.