Gérard Depardieu a récemment intenté une action en justice contre BFMTV pour la diffusion d’images qui lui auraient causé un «préjudice considérable».
La Diffusion d’Images Polémiques
En février dernier, BFMTV a diffusé des images montrant Gérard Depardieu s’amusant au restaurant et profitant d’une piscine, sous le soleil.
Ces images devaient illustrer le contraste entre les accusations de viols visant l’acteur et sa manière détendue de les accueillir, malgré l’inquiétude de son entourage pour sa santé. Cependant, le problème est que la vidéo datait en réalité de 2022, comme l’a révélé L’Informé le 3 avril 2024.
Une Plainte pour Atteinte à la Vie Privée
En réponse, Gérard Depardieu a décidé de porter plainte contre Altice, la société mère de BFMTV, pour atteinte au respect de sa vie privée, de sa réputation et de son droit à l’image.
Il a demandé 500 000 euros de dédommagements et 15 000 euros de frais de justice. Son avocate a fait savoir devant le tribunal judiciaire de Paris que son client subissait un «préjudice considérable».
Selon elle, la diffusion des images participait à un «acharnement médiatique qui vise à détruire un homme, à le condamner avant qu’il ait été jugé».
Une Décision de Justice et des Répercussions
De son côté, BFMTV a soutenu que la demande de Gérard Depardieu relevait de la diffamation. Le tribunal a finalement statué en faveur d’Altice, rejetant les revendications de l’acteur.
Cependant, l’équipe juridique de Depardieu ne compte pas en rester là. Son avocate a indiqué qu’elle pourrait revenir devant la même juridiction pour une attaque en diffamation.
Elle a posé une question cruciale : «Y a-t-il un moyen de se défendre lorsqu’on est victime de la presse ou bien est-ce devenu mission impossible ?». BFMTV n’a pas souhaité commenter cette affaire.
Cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre les personnalités publiques et les médias. La bataille judiciaire entre Gérard Depardieu et BFMTV soulève des questions importantes sur le respect de la vie privée et le rôle des médias dans la diffusion de l’information.
La question de savoir comment se protéger contre ce que certains considèrent comme des abus médiatiques reste ouverte, avec des implications potentielles pour le futur des relations entre la presse et les figures publiques.