Dans un monde politique souvent marqué par la réserve et la discrétion sur la vie privée, l’interview accordée par Gérald Darmanin à Paris Match le mercredi 21 février constitue un moment d’ouverture rare et touchant.
Au cœur des tempêtes médiatiques, notamment liées à ses prises de position tranchées et aux affaires judiciaires le concernant, le ministre de l’Intérieur choisit cette fois de lever le voile sur un aspect plus intime de son existence : sa relation avec Rose-Marie Devillers, son épouse.
Malgré une carrière qui l’expose régulièrement à la lumière publique et aux critiques, Darmanin affiche une volonté manifeste de protéger sa sphère privée, notamment lorsqu’il s’agit de sa famille. Sa réaction vive face à Jean-Michel Apathie en octobre dernier, sur le plateau de Quotidien, souligne cette ligne de conduite.
Pourtant, dans les pages de Paris Match, il offre un contraste saisissant en se confiant sur le lien qui l’unit à Rose-Marie Devillers, évoquant une complicité et une fusion qui transcendent les défis de la vie politique. L’amour qui unit Gérald Darmanin à son épouse semble être d’une force et d’une profondeur exceptionnelles.
Le ministre décrit une relation où les échanges francs côtoient une intimité discrète mais indissociable, soulignant leur incapacité mutuelle à envisager la vie l’un sans l’autre. Cette déclaration, « Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle », résonne comme un hommage poignant à la femme qui partage sa vie, loin des tumultes de sa carrière.