Dans le tumulte politique suivant les élections européennes, une décision de l’exécutif français a particulièrement retenu l’attention : le gel du barème de l’impôt sur le revenu, une mesure prise par le gouvernement de Michel Barnier.
Ce gel, alors que le pays traverse une période d’inflation notable, pose de sérieuses questions sur les conséquences pour les citoyens et l’équilibre des finances publiques.
Le barème de l’impôt sur le revenu, qui structure l’imposition selon différents seuils de revenus, est normalement ajusté chaque année pour refléter l’inflation et les évolutions économiques.
Toutefois, en décidant de le geler, le gouvernement empêche ces ajustements, ce qui pourrait signifier que les contribuables, notamment ceux ayant bénéficié de hausses de salaire, se retrouveront à payer proportionnellement plus d’impôts que l’année précédente.
Les conséquences d’une fiscalité gelée
En ne modifiant pas les seuils de revenu du barème fiscal malgré l’inflation et les augmentations de salaire, les travailleurs qui ont vu leur revenu augmenter glisseront vers des tranches d’imposition supérieures, subissant ainsi une charge fiscale accrue.
Par exemple, un travailleur ayant reçu une augmentation de salaire de 6 % en 2022 se retrouvera avec une charge fiscale plus lourde en 2023 si le barème reste inchangé.
L’impact sur les finances publiques et les contribuables
Cette stratégie pourrait certes augmenter les recettes fiscales et aider à combler le déficit public, mais elle soulève des inquiétudes quant à l’équité et au pouvoir d’achat des Français, particulièrement dans un contexte où l’inflation et le coût de la vie continuent de monter.
Une telle mesure, si elle est mise en œuvre sans ajustements ni compensations, pourrait affecter négativement le quotidien des citoyens, sans véritables gagnants parmi les contribuables.