Dans l’atmosphère feutrée d’une salle de rédaction, Gad Elmaleh se dévoile, tranche d’authenticité dans un univers souvent superficiel.
Lundi dernier, le célèbre humoriste s’est confié, sans artifice, à un journaliste de Télérama. Une conversation à cœur ouvert, où les mots résonnent avec une sincérité rare. Au centre des discussions, une ombre qui a longtemps plané sur sa carrière : le spectre du plagiat.
Le 24 avril, un nouveau chapitre s’ouvrira pour Elmaleh avec le lancement de son spectacle « Lui-Même ». Un titre évocateur, un retour aux sources, peut-être, pour celui qui a tant fait rire la France. Mais avant les feux de la rampe, place à la réflexion, au mea culpa. « J’aurais dû assumer », confesse-t-il, évoquant ces moments où, par facilité, il a puisé dans le répertoire d’humoristes outre-Atlantique. Une révélation faite avec une humilité touchante.
Ce n’est pas tant l’acte de plagiat qui l’a tourmenté, mais la crainte de perdre l’affection du public. Une peur viscérale, qui l’a plongé dans des nuits d’insomnie. Gad Elmaleh, souvent perçu comme l’éternel comique, dévoile ici sa fragilité, son humanité.
Ce sujet délicat, il choisit désormais de l’affronter sur scène, transformant son épreuve en force. « J’ai envie, maintenant, d’en parler », confie-t-il, marquant une nouvelle étape dans sa démarche artistique. Une réflexion sur soi qui promet un spectacle où rire et émotion se côtoieront, où l’homme derrière l’artiste se révèlera, plus authentique que jamais.