Ce jeudi 18 avril, marquant les 100 jours de Gabriel Attal à la tête de Matignon, fut l’occasion pour le Premier ministre de se prêter à l’exercice de l’interview sur BFMTV face au journaliste Maxime Switek.
Au cours de cet entretien, qui a couvert des sujets variés allant de la politique nationale à l’économie internationale, Gabriel Attal a été confronté à des questions poignantes sur des enjeux cruciaux tels que le niveau de vie des Français.
Un des moments forts de l’émission « Face à BFM » a été l’échange tendu autour du SMIC. Le journaliste a interpellé le Premier ministre sur la capacité des Français à vivre décemment avec un salaire minimum. « J’entends ça, mais ma question n’était pas celle-là.
Ma question, c’est de savoir si aujourd’hui, on peut vivre décemment avec le SMIC en France, » a insisté Maxime Switek, poussant Gabriel Attal à préciser sa vision et ses engagements. Le Premier ministre a réaffirmé son intention de réduire le nombre de Français au SMIC, soulignant l’importance de la progression salariale : « Je pense que l’essentiel, c’est la progression salariale.
Quand vous débutez une carrière, vous pouvez commencer au SMIC, l’important, c’est de pouvoir progresser dans votre carrière. » L’interview a également abordé les rumeurs de tensions au sein du gouvernement, notamment avec Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Face aux spéculations sur d’éventuelles mésententes et une remise en question de son autorité, Gabriel Attal a démenti fermement ces allégations.
« Où est-ce que vous avez vu ça ? Bruno Le Maire a lui-même présenté notre stratégie de finances publiques… Quand il y a des discussions dans un gouvernement, c’est plutôt sain, » a-t-il expliqué, ajoutant que les relations entre eux se déroulaient « très naturellement et très bien ».