Alors que les élections européennes battent leur plein, les stratégies de campagne des différentes têtes de liste captent l’attention. Valérie Hayer, récemment désignée par Emmanuel Macron pour mener la liste Renaissance, bénéficie du soutien actif du président.
Toutefois, selon des informations relayées par Politico, le Premier ministre Gabriel Attal adopte une posture plus réservée, préférant rester en retrait, une décision qui soulève des interrogations.
Gabriel Attal, selon les observateurs, semble craindre les répercussions d’un éventuel échec électoral face au Rassemblement national, dirigé par Jordan Bardella, actuellement en tête dans les sondages. Un conseiller proche de la majorité exprime une certaine frustration : « Attal ne s’intéresse même pas à la campagne », une situation qui traduit une certaine appréhension face à l’enjeu électoral.
Le Premier ministre, attendu pour prendre la parole ce jeudi 18 avril sur BFMTV, semble conditionner son engagement plus ferme dans la campagne à une prochaine intervention d’Emmanuel Macron.
Une source a confié que cette prise de parole présidentielle, prévue la semaine suivante, pourrait servir de catalyseur pour Attal, signalant un possible changement de rythme dans son implication.
La réticence d’Attal à s’impliquer pleinement découle peut-être de la pression de ne pas vouloir compromettre sa position de Premier ministre en cas de résultats défavorables. « Il est flippé, mais on est tous dans le même bateau », partage un conseiller, révélant un climat de tension au sein de la majorité.