Dans une démarche controversée, Louis Boyard, député du Val-de-Marne, a utilisé les réseaux sociaux pour interpeller directement Gabriel Attal au sujet des promesses non tenues envers les lycéens de la voie professionnelle.
Ce conflit, marqué par un échange public et accusateur, souligne les tensions croissantes entre les responsables politiques et les jeunes concernés par ces engagements.
Le député Louis Boyard, connu pour son approche directe et parfois provocatrice, a récemment fait des vagues sur X, l’ancien Twitter, en partageant le numéro de téléphone de Gabriel Attal.
Il a incité les lycéens de la voie professionnelle à lui envoyer des messages à transmettre à Attal, en réponse à des promesses prétendument non tenues concernant leur rémunération pour des stages.
Cette action a suscité des accusations de cyberharcèlement envers le Premier ministre de la part de certains observateurs.
Un message cinglant au Premier ministre
Boyard a intensifié son action en envoyant un SMS sévère à Gabriel Attal, dont il a partagé une capture d’écran sur les réseaux sociaux.
Dans ce message, il reproche à Attal de n’avoir pas tenu sa promesse de payer les lycéens à la fin de juillet, et attaque également la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, pour ses commentaires sur le paiement des lycéens.
Le ton de Boyard est sans équivoque : il exige une action immédiate pour rectifier ce qu’il considère comme une injustice flagrante.
Réactions et répercussions
La méthode de communication choisie par Louis Boyard a été largement critiquée sur les réseaux sociaux, certains la qualifiant de puérile et inappropriée pour un élu.
Ce n’est pas la première fois que Boyard se trouve au centre d’une polémique pour ses tactiques d’engagement public.
Par le passé, il a incité à des blocages lors de manifestations, ajoutant à son profil de figure polarisante dans le paysage politique français.