Le 19 février 2025, le Conseil d’État a confirmé une décision qui résonne comme un séisme dans le paysage audiovisuel français : la fermeture des chaînes C8 et NRJ12 dès le 1er mars.
Cette annonce, loin de faire l’unanimité, a suscité des réactions vives et divergentes, notamment de la part de Françoise Laborde, figure médiatique et co-signataire d’une tribune plaidant pour ces médias.
Une décision controversée
L’éviction de C8 de la TNT avait déjà provoqué un clivage politique marqué, avec des réactions diamétralement opposées au sein de l’Assemblée nationale : célébrations pour certains, accusations de censure pour d’autres. La tribune de Françoise Laborde dans Figarovox, co-signée avec Renaud Dutreil, ex-ministre, s’interrogeait sur l’impact de cette décision sur la liberté d’expression et le pluralisme dans l’audiovisuel français.
L’indignation de Françoise Laborde
Invitée par Cyril Hanouna dans « Touche pas à mon poste », Françoise Laborde n’a pas caché sa frustration. Selon elle, la décision du Conseil d’État symbolise un « mépris du public » flagrant, en supprimant une chaîne populaire pour laisser place à un vide jusqu’à l’arrivée hypothétique de nouvelles chaînes. Elle a également souligné l’importance historique de la TNT, en tant que projet démocratique offrant un accès gratuit à la télévision à tous les Français.
Une réaction virulente
Qualifiant cette décision de « honte », elle a exprimé une colère profonde, estimant qu’elle était contraire aux principes démocratiques. Elle a évoqué la possibilité d’un recours devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, bien que sceptique sur l’issue favorable d’une telle démarche, étant donné la fermeture imminente des chaînes. Françoise Laborde a conclu en exprimant sa solidarité envers les équipes de C8 et NRJ12, directement affectées par cette décision.