Le 1er janvier 2025, les cinéphiles pourront découvrir la nouvelle œuvre de Franck Dubosc, « Un ours dans le Jura ». Ce film, qui marque son retour à la réalisation, plonge dans l’histoire de Michel et Cathy, un couple confronté à l’usure du temps et à des difficultés financières.
Leur communication rompue reprend de manière tragique lorsque Michel, esquivant un ours, cause accidentellement la mort de deux personnes. Cette comédie noire explore les zones d’ombre de la vie conjugale avec un humour grinçant.
Dans une entrevue accordée au Parisien le dernier jour de 2024, Benoît Poelvoorde partage des souvenirs de sa première rencontre avec Franck Dubosc, suite à la réception du scénario d’Un ours dans le Jura.
Rencontre autour d’un repas, il décrit Dubosc comme une personne profonde, loin des clichés superficiels souvent associés à son image publique.
Poelvoorde explique qu’il a été touché par l’authenticité et la passion de Dubosc pour un travail cinématographique soigné, ce qui a rapidement cimenté leur relation professionnelle.
La Vision Commune de Deux Artistes
Franck Dubosc révèle qu’il se sentait étrangement familier avec Poelvoorde dès leur première conversation téléphonique. Les similitudes dans leurs parcours artistiques, allant de la comédie à des rôles plus diversifiés, ont renforcé leur entente et leur désir de collaborer.
Bien que les occasions précédentes n’aient pas permis une telle collaboration, ce projet semble avoir été le moment idéal pour leurs retrouvailles artistiques.
Un Processus Créatif Exigeant
Lors de la préparation du film, Dubosc a insisté sur l’importance des répétitions approfondies. Le sérieux avec lequel il abordait chaque détail était palpable dès la première lecture, raconte Poelvoorde, soulignant le professionnalisme de Dubosc en tant que réalisateur.
Cette rigueur a été un défi pour Poelvoorde, connu pour son approche plus libre du métier d’acteur, mais a finalement conduit à une meilleure maîtrise du script et à une performance affinée.
Un Rôle de Directeur Persévérant
Le tournage a mis en évidence la persévérance de Dubosc en tant que réalisateur, ne laissant rien au hasard. Poelvoorde témoigne de l’intensité de leur travail, indiquant que malgré les défis initiaux, il a rapidement compris l’importance de l’exigence de Dubosc. Cette expérience a renforcé la dynamique entre l’acteur et le réalisateur, permettant à Poelvoorde d’exploiter pleinement son potentiel.