Le 16 mai 2025, sur la Croisette en effervescence, Carla Bruni s’est illustrée par sa grâce… mais aussi par une colère inattendue.
Venue honorer de jeunes espoirs du cinéma lors du prestigieux Trophée Chopard au Festival de Cannes, l’ancienne Première dame a vu sa soirée gâchée par une intervention sonore aussi inattendue que malvenue.
Élégante et radieuse dans une robe signée Vivienne Westwood, Carla Bruni a foulé le tapis rouge du 78e Festival de Cannes avec toute la grâce qu’on lui connaît. Fidèle du rendez-vous cannois, elle était invitée à la cérémonie du Trophée Chopard, un événement majeur du festival qui met en lumière les jeunes talents du 7e art. Dans l’euphorie des projecteurs et des sourires, rien ne laissait présager que la soirée allait virer à la frustration.
Une cérémonie éclipsée par une fête voisine
Sur son compte Instagram, Carla Bruni a partagé un récit sincère et teinté d’ironie. Si la première partie de la soirée avait tout d’un conte de fées, le moment tant attendu où elle devait monter sur scène pour chanter et remettre les trophées s’est transformé en désillusion. « On se faisait une joie de jouer ce soir », confie-t-elle. Le problème ? Une plage voisine, celle du Carlton, a lancé une fête bruyante à quelques mètres de là, plongeant la cérémonie dans un vacarme ininterrompu.
« On n’entendait même plus les noms des gagnants », s’indigne-t-elle. Préparée à interpréter cinq ou six chansons pour les invités, la chanteuse a dû renoncer à sa performance, dans un mélange d’incompréhension et de dépit.
Une critique acerbe, un message de respect
L’ancienne Première dame, connue pour son sens de la mesure, n’a pourtant pas hésité à pointer du doigt les organisateurs de la fête concurrente, en particulier la plage du Carlton. « Merci à la plage du Carlton pour l’affreux vacarme que vous nous avez imposé », a-t-elle lancé avec une ironie glaciale. Un rappel cinglant de la nécessité de respecter les artistes et les événements officiels, même dans une ville en fête comme Cannes.
Dans un bel élan de courtoisie, Carla Bruni a salué l’organisatrice de la cérémonie, Caroline Scheufele, présidente de Chopard, et s’est même proposée de revenir chanter gratuitement à une autre occasion. Une manière élégante de transformer la déception en promesse de retrouvailles.
En toile de fond, le retour à une forme de normalité
Cette parenthèse cannoise intervient dans un moment particulier pour Carla Bruni. Son mari, Nicolas Sarkozy, vient tout juste d’être libéré de son bracelet électronique, dans le cadre de l’exécution de sa peine dans l’affaire des écoutes. Libéré sous condition depuis le 12 mai, l’ancien président reprend progressivement ses activités, sous le regard attentif des juges. Une nouvelle phase s’ouvre pour le couple, à la fois médiatique et personnelle.
Une artiste toujours engagée
Plus qu’une simple apparition glamour, Carla Bruni a profité de cet incident pour réaffirmer une exigence : celle du respect du travail artistique. Dans un festival aussi prestigieux, où tout se joue parfois en quelques secondes, le droit à la scène, à l’écoute, et à la reconnaissance doit être préservé. Même face à l’euphorie cannoise.