La révélation par Eve Gilles, Miss France 2024, de sa voiture de fonction, un modèle de la marque japonaise Toyota Toys Motors, a suscité une vague de réactions contrastées sur les réseaux sociaux.
Alors qu’Eve Gilles, originaire du Nord-Pas-de-Calais, a débuté son règne avec enthousiasme depuis son élection le 16 décembre dernier, elle n’a pas échappé à la critique, une constante dans l’univers parfois impitoyable des Miss France.
Après avoir fait face à des remarques sur son apparence physique et sa coupe de cheveux, Eve Gilles se retrouve à présent au cœur d’une polémique autour de son véhicule de fonction. Si elle a tenu à souligner que la Toyota Toys Motors était « entièrement fabriquée en France », cette précision n’a pas réussi à apaiser certains internautes, qui voient dans le choix d’une marque japonaise une incohérence avec le titre de Miss France.
Les commentaires exprimant la désapprobation quant à ce choix de véhicule reflètent une attente de certains fans de Miss France : celle d’une représentation qui s’étend jusqu’aux marques nationales, y compris pour les véhicules. « Miss France ne roule pas en française ? », s’interrogent certains, soulignant une préférence pour un symbole plus traditionnellement associé au patrimoine français.
@missfranceoff @Eve Gilles récupère les clés de sa toute nouvelle Toyota Toys Motors entièrement fabriquée en France, l’un des incroyables cadeaux qui accompagnent son règne de Miss France ! 👑 #missfrance #missfrance2024 ♬ son original – Miss France Officiel
Ce débat soulève des questions plus larges sur les attentes du public envers les figures publiques et leur rôle en tant qu’ambassadrices de la France. La discussion autour de la voiture de fonction d’Eve Gilles illustre la tension entre la mondialisation et le désir de préserver une certaine idée de la « francité », même dans des contextes où les frontières économiques et culturelles sont de plus en plus floues.