Figure incontournable du paysage audiovisuel, Éric Antoine occupe depuis vingt ans une place singulière entre magie, humour et engagement.

Derrière sa silhouette immense et son excentricité assumée, l’animateur incarne aujourd’hui une voix influente dans les combats sociaux, écologiques et éthiques qui le passionnent.
Depuis ses débuts en 2006 dans La France a un incroyable talent, Éric Antoine n’a cessé d’élargir son univers. Sa tignasse reconnaissable et son humour décalé ont conquis le public, au point de faire de lui l’un des animateurs phares de M6. Audition secrète, Lego Masters, Les Traîtres, Le Juste Prix ou encore La Roue de la Fortune : il multiplie les succès tout en restant fidèle à ses origines de magicien. Parallèlement, il dirige un théâtre à Aix-en-Provence, un lieu où il se fait un devoir de promouvoir de jeunes talents, notamment dans la magie et le mentalisme.

Un homme engagé sur plusieurs fronts
Au-delà des plateaux, Éric Antoine mène plusieurs combats solidaires. Depuis 2013, il est parrain de l’association Magie à l’hôpital. Il n’hésite pas à se mobiliser pour des causes internationales, participant à des concerts de soutien pour l’Ukraine ou pour les victimes du séisme au Maroc. Depuis 2023, il est également ambassadeur de l’opération « Mois sans tabac » et assume haut et fort ses engagements féministes. Mais l’un de ses combats les plus structurants reste celui de la protection animale.
Son passage au véganisme : un choix réfléchi et assumé

Végétarien depuis 2022, Éric Antoine a récemment décidé d’adopter un régime végan. Pour lui, la démarche repose sur une logique chiffrée autant qu’éthique. « Il y a 100 milliards d’animaux qu’on nourrit tous les jours et on n’arrive pas à nourrir 8 milliards d’humains », explique-t-il, avant de dénoncer l’énorme gaspillage de ressources lié à l’élevage. Selon lui, réduire de moitié la consommation mondiale de viande permettrait de reboiser massivement la planète et de limiter les dérèglements climatiques. L’animateur insiste : il estime incohérent de se dire écologiste tout en consommant des produits animaux.
L’exploitation animale, « première violence » selon lui

Pour Éric Antoine, le débat dépasse largement la question alimentaire. Il considère l’exploitation animale comme « la première violence », celle qui s’inscrit dans les habitudes dès l’enfance et structure inconsciemment nos comportements. Il rappelle que les jeunes enfants, face à un cochon ou un agneau, éprouvent spontanément de l’affection, pas l’envie de les consommer. À l’inverse, les fruits provoquent naturellement le désir de manger. Pour lui, cette contradiction doit être interrogée : « On met cette violence dans la tête, le corps et la bouffe de nos enfants. »










