La décennie est marquée par un scandale politico-judiciaire majeur impliquant François Fillon, ancien Premier ministre sous Nicolas Sarkozy.
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En 2017, en pleine campagne présidentielle, il est accusé d’avoir attribué un emploi fictif à son épouse, Penelope Fillon, rémunéré par l’Assemblée nationale pour un montant avoisinant les 900 000 euros.
Ce scandale a profondément ébranlé sa campagne et, malgré son maintien, il a été largement devancé lors de l’élection.
Trois ans plus tard, sa condamnation sonne comme un coup de grâce à sa carrière politique.
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L’affaire Fillon: Un scandale aux larges répercussions
François Fillon, figure éminente de la politique française, se retrouve au cœur d’une controverse dévastatrice en 2017 lorsqu’il est accusé d’avoir octroyé un emploi fictif à son épouse avec des fonds publics.
L’affaire, révélée par le Canard Enchaîné, entraîne une mise en examen et une série de conséquences judiciaires pour le couple.
En dépit des turbulences, Fillon persiste dans sa candidature présidentielle, mais échoue, distancé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Les sanctions judiciaires: une lourde condamnation
La justice ne tarde pas à répondre à ces accusations. En 2020, François Fillon est condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, assortis d’une amende de 375 000 euros et dix ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux.
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Sa femme, Penelope, reçoit une peine moindre, mais non moins significative, avec trois ans d’emprisonnement avec sursis et deux ans d’inéligibilité.
Ces décisions soulignent la gravité des faits reprochés et la réponse ferme de la justice française à la corruption politique.
Une tentative de rédemption avant un ultime procès
Suite à une réduction de sa peine en appel, François Fillon cherche à atténuer les conséquences d’un éventuel nouveau procès.
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Dans un geste peut-être trop tardif pour certains, il propose un remboursement à l’Assemblée nationale, espérant ainsi présenter une image amendée de lui-même lors du prochain procès fixé au 25 novembre.
Ce remboursement, s’élevant à près de 690 000 euros, représente non seulement les amendes infligées mais inclut également des frais de justice, démontrant sa volonté de clore définitivement ce chapitre tumultueux de sa vie politique.