Depuis 2017, Emmanuel Macron traverse la présidence avec ses crises, ses paris audacieux et ses polémiques.

En 2025, l’image du chef de l’État est de nouveau fragilisée, entre attaques personnelles, tensions avec des figures politiques de premier plan et choix diplomatiques qui provoquent de vives réactions. Les relations entre Emmanuel Macron et Manuel Valls demeurent marquées par une animosité ancienne. Tous deux ont partagé un temps la même équipe gouvernementale, mais l’ascension fulgurante du futur président a laissé des traces.

L’ancien Premier ministre n’a jamais digéré la démission de Macron en 2016, vécue comme une trahison en faveur de son mouvement “En marche”. Depuis, Valls multiplie les piques publiques. L’un des épisodes les plus marquants reste cette réplique crue lancée à l’Assemblée nationale : “Et ton zizi, il est atone ?”, en réponse à une déclaration de Macron sur la croissance. Si l’intéressé avait alors répliqué avec humour, l’épisode illustre la rancune tenace de Valls, qui rappelle régulièrement son attachement à la “loyauté”, notion qu’il estime bafouée par son ancien ministre.
La reconnaissance de l’État de Palestine, un tournant diplomatique

Au-delà des querelles politiques hexagonales, Emmanuel Macron a récemment provoqué un séisme diplomatique. Le 22 septembre 2025, il a annoncé que la France reconnaissait officiellement l’État de Palestine. Un geste qualifié de “courageux” par certains observateurs, mais aussi vivement critiqué par une partie de la classe politique et des éditorialistes. Sur CNews, plusieurs voix ont dénoncé un positionnement jugé déséquilibré, rappelant que le refus palestinien du plan de partage de 1948 n’avait pas été mentionné par le président. Cette décision marque un choix fort en matière de politique étrangère, mais accentue également la polarisation autour de son mandat.










