Depuis le tarmac d’Hanoï jusqu’aux réseaux sociaux français, un simple geste a déclenché un raz-de-marée médiatique. Le geste brusque de Brigitte Macron envers son mari, capté à leur arrivée au Vietnam, est analysé, commenté, et désormais passé au crible par une experte du comportement conjugal.
Tout commence le 25 mai 2025, à la descente de l’avion présidentiel à Hanoï. Sur les images largement diffusées, on aperçoit Brigitte Macron porter ce qui ressemble à une gifle à son mari, alors que la porte de l’appareil vient tout juste de s’ouvrir. Si l’instant est furtif, il n’échappe ni aux caméras ni aux commentateurs, qui s’interrogent : simple taquinerie ou tension conjugale sous-jacente ?
Très vite, la séquence fait le tour du monde. Entre humour, indignation et spéculations, le couple présidentiel devient, bien malgré lui, le sujet central d’un débat où l’intime rencontre le protocolaire.
Macron temporise, mais l’image demeure
Face à l’ampleur de la polémique, Emmanuel Macron tente de désamorcer l’affaire. En conférence de presse, le président explique que ce moment n’était qu’un échange léger avec son épouse : « Nous étions en train de plaisanter », tranche-t-il. Une réponse qui se veut apaisante, mais qui ne suffit pas à éteindre les réactions.
Un détail intrigue néanmoins : au moment de tendre la main à Brigitte pour l’aider à descendre de l’avion, cette dernière l’ignore ostensiblement. Ce petit geste, a priori anodin, devient une pièce supplémentaire dans ce puzzle émotionnel qui divise l’opinion publique.
Une psychologue décrypte : « Ce n’est jamais anodin »
Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, a été sollicitée pour analyser ce geste qui a tant fait parler. Interrogée par Doctissimo, elle rappelle d’abord la prudence nécessaire dans l’interprétation d’un moment pris hors contexte. « Était-ce une réaction impulsive ? Une blague ? Une tension latente ? Peu importe. Ce qui compte, c’est la portée symbolique de ce geste », explique-t-elle.
Pour la professionnelle, lever la main, même légèrement et même « pour rire », ne devrait jamais être banalisé. « Ce geste, aussi bref soit-il, véhicule un message. Il franchit une frontière qu’on ne devrait jamais franchir dans un couple. Cela autorise. Cela banalise. C’est non. »
Elle souligne aussi que le corps parle parfois plus fort que les mots. Et qu’un simple mouvement peut révéler un déséquilibre, un malaise plus profond, même s’il est enfoui sous les codes de la bienséance ou du pouvoir.
Le couple Macron dans la tourmente
Le couple présidentiel, déjà habitué à l’hyper-médiatisation, voit une fois de plus sa sphère intime happée par l’espace public. Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel et Brigitte Macron doivent affronter les ragots, les attaques ou les interprétations abusives. Mais ici, les images parlent d’elles-mêmes, laissant place à une foule d’interprétations plus ou moins bienveillantes.
Et même si Emmanuel Macron affirme qu’il n’y a rien à voir, les réseaux sociaux, eux, ne lâchent pas l’affaire. Le débat dépasse d’ailleurs leur couple : il touche à la représentation de la violence dans le couple, à la posture publique d’un président, et au rôle symbolique d’une Première dame.