Émilie Tran Nguyen, journaliste française reconnue, porte en elle des racines vietnamiennes et algériennes. Son enfance a été marquée par des moqueries et des stéréotypes raciaux.
Des phrases telles que « Tous les Asiatiques mangent des chiens » ou « face de citron » ont jalonné son quotidien, laissant des traces indélébiles.
Cependant, ces expériences douloureuses ont forgé sa détermination à surmonter ces clichés.
Une Révélation Tardive
Élevée à Clermont-Ferrand, Émilie a grandi dans un environnement où la diversité culturelle et l’absence de religion étaient la norme chez elle.
Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans qu’elle découvre l’origine algérienne de sa mère, un moment clé qui a élargi sa compréhension de son identité métissée.
Ses parents, restaurateurs, ont instillé en elle l’importance des études comme vecteur de succès.
Une Carrière en Journalisme
Après ses études de commerce, Émilie se lance dans le journalisme, rejoignant France Télévisions en alternance.
Devenue le visage du 12/13 de France 3, puis passant à France Info, elle utilise sa plateforme pour promouvoir la diversité et combattre les préjugés.
Son teint mat et ses cheveux bruns étaient rares à la télévision, mais elle a transformé ces différences en atouts.
Reconnexion avec ses Racines
Adulte, Émilie ressent le besoin de se reconnecter à ses origines. Elle voyage en Algérie pour explorer sa culture maternelle et apprendre le Coran, une démarche qui a grandement influencé sa perception de soi et son bien-être. Son documentaire « Je ne suis pas chinetoque » est un témoignage de ce voyage introspectif.
Transmission des Valeurs à la Nouvelle Génération
Mère de deux enfants, Émilie aspire à leur transmettre une compréhension ouverte et sans tabou de leurs origines.
Elle les a emmenés au Vietnam, leur montrant l’importance de connaître et de respecter leur héritage.
Pour Émilie, il est crucial que ses enfants apprécient leur riche patrimoine culturel, contribuant ainsi à une identité bien équilibrée.