Depuis deux jours, le tribunal correctionnel de Paris est le théâtre d’un affrontement marqué entre deux visions radicalement opposées.
D’un côté, Amélie, 54 ans, et Sarah, 34 ans, portent des accusations d’agressions sexuelles contre Gérard Depardieu durant le tournage du film « Les Volets verts » de Jean Becker. Leur cause est notamment défendue par Anouk Grinberg, qui a exprimé son exaspération et son soutien indéfectible aux plaignantes, témoignant de la lassitude et de la conviction d’une vérité que « tout le monde connaît ».
Les soutiens et les détracteurs se mobilisent
Au coeur de ce procès, Gérard Depardieu trouve du soutien auprès de figures notables du cinéma français, dont son ancienne compagne Karine Silla et sa fille Roxane, cette dernière ayant fait une apparition remarquée au tribunal avec un message provocateur. Vincent Perez, ainsi que Magda Vavrusova, partagent également ce camp de soutien. Fanny Ardant, amie de longue date de Depardieu, défend fermement la liberté d’opinion et critique ce qu’elle considère comme une « mise à mort » publique de l’acteur, malgré les accusations graves qui pèsent sur lui.
La pression sur les témoins et les proches
Le procès a également des répercussions sur l’entourage des personnalités impliquées. Fanny Ardant, par exemple, voit sa famille affectée par sa position publique. Gérard Depardieu a révélé que l’une des filles de l’actrice avait souffert d’agressions verbales en raison du soutien de sa mère à l’accusé, illustrant la tension et les divisions que ce procès génère au-delà des murs du tribunal.
Une affaire sous haute tension
Ce procès révèle non seulement les lignes de fracture au sein du milieu du cinéma français mais soulève aussi des questions plus larges sur la responsabilité, la notoriété, et la justice dans un contexte de mouvements sociaux demandant des comptes aux figures publiques pour des comportements passés longtemps ignorés ou minimisés par le secteur.