Derrière la rigueur de son engagement politique, Rachida Dati dévoile une facette plus intime et touchante.
Dans un entretien rare, elle évoque le quotidien partagé avec sa fille Zohra, entre exigences ministérielles et responsabilités maternelles, dans une confidence empreinte de sincérité. Connue pour son franc-parler et son parcours exemplaire, Rachida Dati a levé un coin du voile sur sa vie personnelle, évoquant sa fille unique, Zohra, aujourd’hui âgée de 16 ans. Invitée du Papotin le 11 juin, l’actuelle ministre de la Culture et maire du 7ᵉ arrondissement de Paris s’est exprimée sans détour face aux journalistes atypiques de cette rédaction pas comme les autres.
« Ma fille est en seconde dans un lycée », a-t-elle révélé, tout en admettant un combat quotidien partagé par bien des parents : la gestion des écrans. Comme tant d’adolescents de sa génération, Zohra semble inséparable de son téléphone. « Quand on est ensemble, j’essaie de lui enlever, mais dès que j’ai le dos tourné, elle est dessus ! », a avoué l’ex-Garde des Sceaux dans un éclat de rire sincère. Un aveu de vulnérabilité bien loin de l’image austère que l’on pourrait lui prêter.
Une discrétion assumée sur sa vie sentimentale
Interrogée ensuite sur sa situation amoureuse, Rachida Dati a répondu sans détour mais avec pudeur. Non, elle n’est « ni mariée ni pacsée », a-t-elle confié. Et lorsqu’on lui a demandé si elle était amoureuse, elle a souri avant de lâcher un « on va dire oui », rieur mais volontairement évasif. Une réponse qui confirme sa volonté farouche de garder sa sphère privée à l’abri du tumulte médiatique.
Cette retenue n’est pas nouvelle. Depuis la naissance de sa fille en janvier 2009, la ministre s’est toujours montrée très protectrice, préférant détourner les regards curieux plutôt que d’exposer Zohra aux projecteurs. Mais elle ne nie pas les difficultés que cela engendre.
Une adolescence marquée par le poids de la notoriété
En octobre dernier, dans les colonnes de Gala, Rachida Dati confiait que sa fille avait été consultée avant qu’elle accepte sa nomination au gouvernement. Une décision familiale, loin de toute précipitation. « Mes activités publiques pèsent sur ma fille », reconnaissait-elle alors. Zohra a dû changer « plusieurs fois d’école », une instabilité difficile à vivre pour une adolescente.
Les attaques médiatiques visant sa mère, les déménagements et l’exposition involontaire ont laissé des traces. Rachida Dati le concède avec une sincérité rare dans le monde politique : « Elle vit mal ce que je peux subir ». Heureusement, le soutien du corps enseignant et de spécialistes accompagne cette jeune fille dans son quotidien mouvementé.