À Sant Marti de Tous, près de Barcelone, une retraitée espagnole a choisi une méthode pour le moins radicale afin de chasser des squatteurs installés dans sa maison pendant ses vacances. En lançant un nid de guêpes par la fenêtre, elle a semé la panique chez les intrus et relancé le débat sur les occupations illégales.
Âgée de 78 ans, la propriétaire avait passé tout l’été en famille, loin de son domicile. À son retour, elle a découvert que sa maison de deux étages était désormais occupée par cinq personnes qui avaient même changé la serrure pour s’installer durablement. Face à ce constat, la septuagénaire a refusé de rester impuissante.
Une riposte pour le moins inattendue
Plutôt que d’entamer une longue procédure, la retraitée a eu recours à une idée surprenante : détacher un nid de guêpes trouvé dans un arbre et le lancer par une fenêtre ouverte de son propre logement. Le résultat a été immédiat : cris, panique et fuite précipitée des squatteurs, attaqués par les insectes. Un chaos qui a contraint les occupants illégaux à quitter les lieux sur-le-champ.
Les squatteurs envisagent de porter plainte
L’affaire ne s’est pas arrêtée là. Choqués par la réaction de la propriétaire, les squatteurs auraient indiqué vouloir déposer plainte. La retraitée, elle, assume sans détour. « C’est la maison où j’ai vécu avec mon mari, où j’ai élevé mes enfants. Je ne pouvais pas rester sans rien faire », a-t-elle confié. Déterminée, elle a même lancé un avertissement : « Partez, sinon je recommencerai avec d’autres insectes. »
Un imbroglio juridique autour du squat
Si le coup d’éclat de la retraitée a fait sourire certains, la situation reste juridiquement complexe. Officiellement, la maison appartient à son fils et constitue une résidence secondaire. Dans ce cas, la loi espagnole considère le squat comme un litige civil, ce qui empêche toute expulsion immédiate. Les procédures peuvent durer plusieurs mois, laissant la famille sans solution concrète à court terme.
Une septuagénaire hébergée en attendant
En attendant que la justice statue, la retraitée a dû se résoudre à quitter sa maison et s’installer temporairement chez des amis. Son fils, désabusé, souligne l’absurdité d’une situation où « récupérer la maison pourrait prendre des mois », malgré l’évidence de l’intrusion.