Derrière les murs de la prison de la Santé, c’est un couple séparé par la justice mais uni par l’épreuve. Depuis l’incarcération de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni vit un profond désarroi.

L’ancienne Première dame, d’ordinaire discrète, laisse transparaître la douleur d’une femme meurtrie par ce qu’elle considère comme une injustice. Selon Paris Match, Carla Bruni traverse une période de grande détresse. Depuis que son mari a franchi les portes de la prison le 21 octobre 2025, elle vit cette séparation comme une “infamie” et une “persécution”. L’artiste, connue pour sa réserve et son élégance, aurait confié à ses proches être “effondrée”, incapable d’accepter la condamnation de celui qu’elle décrit comme “un homme droit, loyal et courageux”.
Leur amour, né en novembre 2007, a toujours été marqué par une complicité hors du commun. “Ils étaient attachés à leur indépendance, mais en réalité, ils ne se sont jamais quittés”, explique un intime du couple. Pour Carla Bruni, cette incarcération ne serait pas seulement une épreuve judiciaire : c’est une déchirure intime, celle d’un couple fusionnel brutalement séparé.
Un lien inébranlable malgré les barreaux

Depuis dix-huit ans, Nicolas et Carla Sarkozy partagent une relation d’une intensité rare, entre passion et solidarité. Même derrière les murs de la Santé, le lien n’est pas rompu. Selon leur entourage, ils restent en contact constant : “Ils ne passent jamais plus de quelques heures sans s’appeler.”
En détention, l’ancien président guette chaque vibration de son téléphone, espérant un message de son épouse. “Il regarde toujours s’il ne s’agit pas d’elle,” confie un proche. Ces appels sont devenus pour lui une bouée de sauvetage, le seul lien tangible avec le monde extérieur.
“Une douleur physique” selon Jacques Séguéla
Le publicitaire Jacques Séguéla, à l’origine de leur rencontre en 2007, a livré un témoignage poignant sur la souffrance de Carla Bruni. “Elle en souffre physiquement. Pour cela, je leur en veux”, confie-t-il, décrivant le couple à travers une métaphore forte : “Nicolas est en acier trempé, Carla de diamant. Le mélange ne pouvait être que destructeur ou fusionnel.”
Une image qui illustre à quel point leur relation repose sur la force et la fragilité, un équilibre désormais rompu par la séparation forcée.
Nicolas Sarkozy, un homme blessé mais digne

Dans sa cellule du quartier d’isolement, Nicolas Sarkozy tente de garder la tête haute. Selon Paris Match, il cherche à transformer cette épreuve en une forme d’expérience intérieure : “Je prends cela comme une expérience. Peut-être me ferai-je de nouveaux amis ?” aurait-il déclaré avec une pointe d’ironie.
Mais derrière cette façade d’humour, ses proches décrivent un homme atteint, profondément humilié par une situation qu’il juge injuste. “C’est un homme blessé et dégradé”, confie l’un d’eux. L’ancien chef de l’État, habitué à maîtriser son image et son destin, se retrouve aujourd’hui contraint à l’immobilité et au silence.










