Eddy Mitchell, icône incontestée du rock français, continue de briller dans l’univers musical après plus de soixante ans de carrière.
D’abord membre des Chaussettes Noires, premier groupe de rock de l’Hexagone, il s’est ensuite lancé dans une carrière solo fructueuse, explorant divers genres et produisant des albums phares tels que « Sur la Route de Memphis ». Sa trajectoire illustre parfaitement la richesse de son parcours artistique.
Eddy Mitchell, un pilier du rock français
Malgré l’évolution du paysage musical et la disparition de certains de ses contemporains comme Johnny Hallyday, Eddy Mitchell reste une figure prééminente dans les médias. Connu pour son franc-parler, il continue d’apparaître occasionnellement dans les médias, comme lors de sa participation au trentième anniversaire de l’émission « Taratata » à la U Arena de la Défense. Sa capacité à rester fidèle à son style direct et sans concessions en fait un personnage à part dans le monde de la musique française.
La « Vieille Canaille » ne mâche pas ses mots
Dans un monde où les nouvelles générations montent sur scène, Eddy Mitchell n’hésite pas à exprimer son avis tranché, souvent au détriment de ces jeunes artistes. Lors d’un entretien récent avec le magazine « Point », il a comparé Vianney à Salvatore Adamo, évoquant son apparence de « gendre idéal » mais critiquant la qualité vocale de sa musique, qu’il juge insuffisante. Ces commentaires reflètent son attachement aux standards élevés de performance vocale qu’il estime essentiels dans l’industrie.
Un regard critique sur la nouvelle génération
Eddy Mitchell est connu pour ne pas épargner les artistes contemporains. Il a déjà exprimé des opinions similaires sur des figures telles que Juliette Armanet et Benjamin Biolay, ainsi que Christine and the Queens, soulignant une tendance générale à la diminution de la puissance vocale dans la musique moderne. Pour lui, un véritable chanteur doit « chanter, irradier », un contraste frappant avec ce qu’il perçoit comme une tendance à « murmurer » des problèmes existentiels plutôt que de véritablement chanter. Ces critiques montrent que, pour Mitchell, le talent vocal est la pierre angulaire de la musique, une norme qu’il semble trouver de moins en moins chez les nouveaux artistes.