Alors que le Royal Ascot battait son plein, l’absence remarquée de Kate Middleton a relancé une série de rumeurs sur son état de santé, mais aussi sur de possibles tensions au sein de la famille royale.
Entre malentendu, inquiétudes sanitaires et supposé affront, retour sur une controverse qui n’aurait peut-être jamais dû en être une. L’annulation soudaine de Kate Middleton à l’une des plus grandes manifestations mondaines de la couronne britannique n’est pas passée inaperçue. Prévue dans le prestigieux cortège du Royal Ascot, la princesse de Galles s’est finalement désistée à la dernière minute. Officiellement, il s’agit d’un besoin de repos après une série d’engagements officiels récents, dont la cérémonie du 8 mai, le Trooping the Colour et l’événement de l’Ordre de la Jarretière. Des obligations exigeantes, alors que la princesse n’est en rémission que depuis le début de l’année.
Son absence a ravivé les inquiétudes sur son état de santé, malgré les efforts du palais pour rassurer l’opinion publique. À en croire des sources proches du couple royal, Kate aurait été tout simplement épuisée physiquement, et cette pause serait avant tout une mesure de prudence.
Une annulation perçue comme un impair envers Charles III
Mais au-delà de la santé de la princesse, c’est l’interprétation politique et symbolique de cette absence qui crée le malaise. Le Daily Beast rapporte qu’en coulisses, certains observateurs royaux ont vu dans ce désistement une forme de désinvolture, voire un manque de respect envers Charles III. Pour ces critiques, le fait que l’annulation ait été annoncée si tardivement nuit à l’image d’unité que le cortège royal devait incarner.
« Aurait-elle osé faire faux bond de la sorte du temps d’Elizabeth II ? » s’interroge une source citée par le média britannique. L’honneur de participer à l’Ascot dans le cortège des voitures royales n’est pas anodin, et certains y ont vu une désinvolture peu compatible avec le protocole royal. D’autant que, toujours selon ces sources, Kate aurait difficilement renoncé à Wimbledon, qu’elle affectionne particulièrement.
Une relation autrefois exemplaire entre Kate et Charles
Difficile cependant d’imaginer un réel conflit entre Kate Middleton et le roi Charles III, tant leur relation est traditionnellement décrite comme chaleureuse et respectueuse. Depuis leur première rencontre à Balmoral, le père de William a toujours témoigné d’une réelle affection pour la jeune femme. Selon Christopher Andersen, auteur de William and Kate: A Royal Love Story, Charles aurait été immédiatement séduit par la “grâce” et la discrétion de Kate, bien loin des tempêtes médiatiques qui ont parfois agité la monarchie.
Ce lien s’est encore resserré avec la naissance des trois enfants du couple princier, George, Charlotte et Louis, qui ont offert à Charles une nouvelle vie de grand-père, qu’il prend très à cœur.
Un contexte commun : deux combats contre le cancer
Ce que beaucoup oublient, c’est que Charles et Kate partagent aussi une expérience intime et douloureuse : celle de la maladie. Tous deux diagnostiqués d’un cancer ces derniers mois, ils connaissent les hauts et les bas que cette bataille implique. C’est pourquoi un second interlocuteur du Daily Beast tempère la polémique : “Charles est un homme réfléchi. Il saura faire preuve de compassion. Il sait ce que sont les bons et les mauvais jours.”
Le roi avait d’ailleurs été l’un des premiers à soutenir publiquement Kate après l’annonce de son diagnostic, saluant son courage avec chaleur. Ce passé commun de résilience semble bien plus solide que la fragile rumeur d’une tension entre eux.
Une polémique probablement sans fondement
Au final, cette affaire ressemble davantage à un micro-incident grossi par l’attente médiatique que suscite la moindre respiration au sein de la famille royale. Entre ceux qui s’inquiètent à juste titre pour la santé de Kate, et ceux qui y voient un affront calculé, la vérité semble bien plus simple : une femme en convalescence, confrontée à la pression d’un rôle qu’elle incarne avec brio, mais aussi avec humanité.
Le prince Charles, devenu roi et frappé lui aussi par la maladie, semble être le premier à comprendre cette réalité. À l’image d’une monarchie qui s’humanise peu à peu, la relation entre Kate et Charles pourrait bien sortir renforcée de cette séquence, plutôt qu’affaiblie par des suppositions hâtives.