Artiste aux multiples visages, Liane Foly revient sur le devant de la scène avec une énergie débordante.
De son spectacle à ses confidences dans « Les Traîtres » et son entretien sans filtre dans Marie France, la chanteuse et humoriste dévoile une facette méconnue d’elle-même : celle d’une femme libre, spontanée, et profondément humaine.
Connue pour sa voix jazzy et son humour ciselé, Liane Foly a surpris tout le monde dans l’émission Les Traîtres, où elle a troqué sa sagesse apparente contre un rôle de manipulatrice malicieuse. Devenue traîtresse, elle sème le doute avec aplomb, allant jusqu’à brouiller les pistes sans retenue. “Je sens que les loyaux se rapprochent de moi doucement, donc il faut que je me protège”, explique-t-elle dans un aparté. Loin de la stratégie froide, c’est l’instinct et le chaos qui guident ses pas, au point de laisser ses camarades médusés.
Une joute verbale mémorable avec Dominique et Sophie Tapie
Lors d’un épisode particulièrement tendu, Liane tente un bluff spectaculaire face à Dominique Tapie, nommant sans trembler deux véritables traîtres parmi ses suspects. Sophie Tapie en reste bouche bée : “Mais elle ne peut pas faire ça !” s’exclame-t-elle, dépassée par l’audace de la chanteuse. Pourtant, elle le fait. Bluff ou inconscience ? Le mystère reste entier. Cet épisode marque un tournant dans l’émission : alliances brisées, départs inattendus et votes tranchants bouleversent la dynamique du jeu.
Quand la fiction rejoint la réalité
Pendant que le jeu bat son plein, la véritable Liane Foly continue de se dévoiler hors des caméras, notamment dans un entretien touchant accordé à Marie France. Loin du tumulte de l’émission, elle y évoque son parcours personnel, ses blessures, ses aspirations. Et elle y glisse une révélation étonnante : son vrai prénom n’est pas Liane, mais Éliane. Un détail ? Pas tant que ça…
Un prénom hérité d’une ancienne fiancée de son père
“Mon vrai prénom, c’est Éliane”, confie-t-elle simplement. Mais la suite surprend : “C’est le prénom de l’ancienne fiancée de mon père… qui était très jolie !” Une confidence tendre et drôle à la fois, qui laisse entrevoir l’autodérision dont Liane a toujours su faire preuve. Malgré cette anecdote pour le moins piquante, elle garde un souvenir ému de ses parents, arrivés d’Algérie en 1962 et commerçants dans un quartier populaire. La Droguerie du sourire, qu’ils tenaient, était bien plus qu’un commerce : un lieu de vie, de partage, de solidarité.
Une enfance ancrée dans la tendresse et l’humilité
Petite dernière d’une fratrie, Éliane – future Liane – grandit dans un foyer où la musique, le rire et les valeurs de sororité sont transmis dès l’enfance. Sa mère lui enseigne très tôt l’importance de ne jamais jalouser les autres femmes, mais au contraire, de les soutenir. Une philosophie qu’elle incarne aujourd’hui encore. Enfant sensible, ado rêveuse, elle se décrit comme un “clown timide”, imitatrice malicieuse qui préférait faire rire en douce plutôt que briller sur le devant de la scène.
Une artiste façonnée par la musique… et les épreuves
La musique s’invite très tôt dans sa vie : piano, solfège, orchestre à 12 ans. Mais son adolescence est marquée par un romantisme naïf, parfois douloureux. “Un peu poire”, dit-elle en riant, elle rend service, tient la chandelle, sans jamais être celle que l’on choisit. Pourtant, sa mère, pilier affectif inébranlable, veille. “Elle m’a appris à ne jamais dépendre d’un homme. C’était à moi de devenir une princesse charmante.”
Aujourd’hui, à l’aube d’une nouvelle décennie, Liane Foly affirme avec assurance : “Je sais que je suis prête à aimer et que je vais tomber sur la bonne personne”. Une déclaration pleine de foi et d’optimisme, à l’image de cette artiste qui n’a jamais cessé d’évoluer, de se remettre en question, et surtout… d’être vraie. Elle conclut avec douceur : “La meilleure partie de mon existence commence maintenant, sur tous les plans.”