La disparition tragique du jeune Émile dans le Haut-Vernet a lancé une série d’analyses médico-légales cruciales.
Un laboratoire de Bordeaux vient de conclure son examen des ossements et vêtements de l’enfant, promettant des révélations importantes pour l’enquête.
L’énigme de la mort du petit Émile, résident du Haut-Vernet, repose désormais sur les résultats d’expertise du laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux.
Les analyses, menées par l’équipe du réputé professeur Christian Doutremepuich, visent à compléter les investigations de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Un rapport détaillé est attendu dans les deux semaines, qui éclairera les circonstances entourant cette tragédie et sera remis aux autorités judiciaires.
Détails des analyses effectuées
Les efforts du laboratoire, qui existe depuis 25 ans, se sont concentrés sur le crâne d’Émile, trouvé le 30 mars à proximité du site de sa disparition.
Les vêtements et chaussures de l’enfant, découverts sans lacets, ont également été scrupuleusement examinés pour détecter d’éventuelles traces d’ADN.
La présence de telles traces pourrait confirmer une implication criminelle dans cette affaire. Les experts cherchent aussi à déterminer si les ossements ont été déplacés post-mortem, ce qui pourrait ajuster la direction de l’enquête.
Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a récemment réitéré que l’hypothèse criminelle était toujours considérée, malgré les analyses en cours. Les enquêteurs n’excluent pas non plus une éventuelle interaction avec des animaux sauvages dans cette zone isolée.
Pour mieux comprendre l’environnement, des dispositifs de surveillance comme des caméras et des micros ont été installés pour observer l’évolution de la faune et de la flore.