La disparition de Lina continue de captiver l’attention des médias et des enquêteurs, tandis que des détails poignants émergent sur le principal suspect, Samuel G., et sa détresse personnelle avant son suicide.
Les efforts pour retrouver Lina, disparue depuis septembre, se concentrent dans les Vosges, où son ADN a été retrouvé dans un véhicule volé dans le sud de la France. Ce développement majeur, révélé par Yolande Renzi, procureure de Strasbourg, intensifie les recherches dans une région déjà chargée d’inquiétude et d’angoisse pour la famille de l’adolescente et la communauté locale.
Samuel G., âgé de 43 ans, était au volant de la voiture liée à la disparition de Lina. Il s’est suicidé le 10 juillet à Besançon, laissant derrière lui une lettre qui révèle sa profonde détresse. « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite, » a-t-il écrit, des mots destinés à ses filles, qui témoignent de son état psychologique délabré.
Un profil complexe
Un entretien avec un expert psychiatre le 25 juin avait révélé que Samuel G. souffrait d’un trouble de la personnalité de type « état limite », avec des symptômes dépressifs importants. Le psychiatre a noté sa dangerosité potentielle, un avertissement sombre qui ajoute une couche de complexité à l’enquête. Samuel avait également partagé qu’il avait été hospitalisé à plusieurs reprises en milieu psychiatrique et avait fait plusieurs tentatives de suicide.
Avant son suicide, Samuel était confronté à diverses accusations, y compris des vols avec violence et diverses infractions liées à la conduite sous influence de stupéfiants. Il devait comparaître en janvier pour ces faits, mais a été condamné à 15 mois de prison avec sursis, une décision qui n’a apparemment pas apaisé sa tourmente intérieure.