Après une interruption de trois jours, les efforts pour localiser Lina, disparue en septembre dernier, ont repris dans une forêt de Haute-Saône, marquant un nouveau chapitre poignant dans cette affaire qui suscite l’inquiétude nationale.
L’étendue de l’opération et les détails qui émergent révèlent l’ampleur de l’enquête. Après des jours d’attente et d’incertitude, les recherches pour retrouver Lina ont été relancées mardi dans un bois de Saulx, une zone rurale éloignée du lieu initial de sa disparition.
L’opération mobilise 90 gendarmes qui scrutent un terrain forestier de près de 90 hectares, situé en bordure de la RN 57.
Saulx, le village proche du site actuel, est une petite commune peuplée d’environ 900 habitants, située à 15 km de Vesoul.
Antécédents de l’enquête
Cette initiative fait suite à une série de fouilles infructueuses qui s’étaient déroulées la semaine précédente dans la forêt d’Anould, dans les Vosges.
Là, les forces de l’ordre avaient examiné 45 hectares sans découvrir aucun indice. Les enquêteurs semblent suivre la piste du GPS de Samuel G., le principal suspect dans cette affaire, qui s’est tragiquement ôté la vie il y a moins d’un mois.
Lina avait disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle quittait son domicile pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
L’adolescente devait rejoindre son petit ami à Strasbourg, mais elle n’est jamais arrivée à destination.
Les jours suivant sa disparition, plusieurs battues ont été organisées, mais elles n’ont pas permis de retrouver la jeune fille, qui aurait eu 16 ans ce samedi.
Les implications de la mort du suspect
L’enquête a pris un tournant décisif avec la révélation que l’ADN de Lina avait été découvert dans une voiture volée, liée à Samuel G.
Ce dernier, un homme de 43 ans aux prises avec une dépression et un usage de stupéfiants, avait déjà été interpellé en début d’année. Malheureusement, la disparition de Lina reste enveloppée de mystère suite à son suicide le 10 juillet.
Les efforts actuels pour localiser Lina s’appuient fortement sur les technologies de géolocalisation, espérant retracer les mouvements de la voiture suspecte.
La semaine dernière, l’unité de fouilles opérationnelles spécialisée (FOS), un corps d’élite de l’Armée de terre, a été déployée pour assister dans la recherche de preuves potentiellement enfouies.