La tragédie entourant la disparition de Lina continue de se dérouler avec de nouvelles révélations sur le principal suspect, Samuel G., dont les actions et le passé troublé révèlent une histoire complexe de désespoir et de dérive.
Dans le paisible quartier des Prés-de-Vaux à Besançon, la maison où vivait Samuel G. est maintenant marquée par les scellés de la police, signalant des crimes d’enlèvement et de séquestration.
Avant son suicide en juillet, Samuel aurait tenté de séquestrer une femme dans son appartement, un acte qui a déclenché une intervention policière et a ajouté une couche de gravité à son profil déjà inquiétant.
Une détérioration notable
Des voisins se souviennent de Samuel comme d’un homme qui avait profondément changé au fil des années. Autrefois décrit comme un père attentionné et sociable, son comportement a évolué après une séparation conjugale et plusieurs déménagements.
Son retour dans le quartier a été marqué par un isolement croissant et une réticence à interagir, des signes avant-coureurs de sa détérioration mentale.
Le profil de Samuel est complexe, avec des antécédents de violence et des séjours répétés en milieu psychiatrique.
Les rapports indiquent qu’il avait un historique d’agressions et avait été diagnostiqué avec un trouble de personnalité de type « état limite », ce qui soulève des questions sur la gestion de sa condition et les soutiens disponibles pour lui.
L’enquête sur la disparition de Lina
Le lien entre Samuel et la disparition de Lina a été renforcé par la découverte de l’ADN de la jeune fille dans une voiture volée que Samuel conduisait.
Cette voiture a été repérée près du lieu de la disparition de Lina, fournissant une preuve matérielle que Samuel était présent dans la zone au moment crucial.
Les enquêteurs continuent de suivre cette piste, cherchant des réponses dans une affaire qui a capturé l’attention publique et soulevé des questions sur la sécurité et la surveillance des individus présentant un risque significatif.