Un simple dîner s’est transformé en scène digne d’un polar local à Civitanova Marche, en Italie. Le 19 août 2025, deux touristes françaises ont tenté de filer d’une pizzeria sans régler leur note.
Mais c’était sans compter sur la détermination de la restauratrice et… la puissance des réseaux sociaux, devenus de véritables alliés contre les “resto-baskets”. Le stratagème semblait banal : deux jeunes femmes, âgées d’une trentaine d’années, savourent deux pizzas accompagnées de quatre Spritz, pour une note totale de 44 €. Mais au moment de passer en caisse, elles choisissent la fuite, pensant sans doute que l’affaire passerait inaperçue. Pour Michela Malatini, patronne de la pizzeria Ai Due Re, il n’en était pas question. “Ce n’est pas une question d’argent, mais de respect”, a-t-elle affirmé.
Une traque express grâce aux caméras et à Facebook
La restauratrice n’a pas perdu de temps. Ses caméras de surveillance ayant capté les deux clientes, elle diffuse dès le soir même un message sur Facebook. Rapidement, des internautes lui apportent des indications précieuses sur leur lieu d’hébergement. En quelques heures, le pouvoir de la communauté en ligne transforme l’affaire en une véritable traque citoyenne.
Confrontation au petit matin
Au lever du jour, Michela Malatini se présente directement devant le logement des deux Françaises. Surprise au réveil, le duo ne tente pas de nier. Sans résistance, elles règlent l’addition impayée et présentent des excuses. « Les deux femmes ont été très serviables et ont immédiatement remis l’argent sans protester », raconte la restauratrice, soulagée mais ferme.
Une leçon de transparence et de solidarité
Ce fait divers aurait pu passer inaperçu. Mais en choisissant de rendre l’affaire publique, Michela Malatini a voulu envoyer un message clair : “Après des années d’expérience, on devine qui veut partir sans payer. Mais il faut montrer que ces comportements ne restent pas impunis.” L’épisode a suscité de nombreux commentaires en ligne, la plupart saluant son sang-froid et sa réactivité.
Quand les réseaux deviennent l’arme des commerçants
Au-delà de l’anecdote, cet incident illustre une réalité nouvelle : les réseaux sociaux ne servent plus seulement à partager des photos ou des souvenirs, ils deviennent des outils concrets de défense pour les commerçants. En quelques heures, une communauté numérique a permis de faire restituer une simple addition, renforçant la solidarité autour d’un établissement local. Un rappel que, même pour 44 €, l’honnêteté reste la meilleure monnaie d’échange.