Ebony a captivé le public lors de la dernière saison de la Star Academy, brisant les barrières jusqu’à la finale.
Mais au-delà des applaudissements, elle a dû naviguer à travers des eaux tumultueuses marquées par des critiques sévères et des attaques teintées de racisme. Son parcours, bien qu’inspirant, a été éclipsé par une ombre de haine qui a profondément affecté ses proches, en particulier son père, Thierry Cham.
Thierry Cham partage ses inquiétudes sur France 2
Sur le plateau de « Ça commence aujourd’hui », Thierry Cham, chanteur reconnu et père dévoué, a partagé les épreuves endurées par sa fille. Dès le début de son aventure télévisuelle, Ebony a été prise en charge par une psychologue, un soutien devenu indispensable face à l’intensité de l’exposition médiatique. Cette mesure de précaution révèle les défis uniques auxquels les participants de tels programmes sont confrontés, surtout lorsqu’ils sont ciblés par des attaques personnelles et racistes.
Un soutien familial face à l’adversité
Bien qu’Ebony ait reçu une vague d’amour du public, elle n’a pas été épargnée par les attaques virulentes. Thierry Cham détaille l’accompagnement psychologique dont elle a bénéficié tout au long de l’émission. « Elle a passé un moment avec la psychologue, puis nous l’avons retrouvée après sa sortie pour l’informer de ce qui s’était dit et passé durant son absence, » explique-t-il. Cette démarche était essentielle pour aider Ebony à gérer les réactions parfois cruelles du public.
Confrontation aux réalités dures dès l’enfance
Thierry Cham souligne également que les épreuves de la vie ne sont pas nouvelles pour sa fille. Depuis l’enfance, Ebony a été confrontée à des comportements hostiles, même à l’école. Ces expériences l’ont quelque peu endurcie, la préparant à faire face aux défis avec un certain détachement, sans laisser les adversités l’ébranler profondément.
Lors d’un concert marquant au Zénith de Lille, Ebony a été confrontée à des gestes racistes de la part de certains spectateurs. Sa réponse, empreinte de dignité et d’ouverture, a été un moment fort : « Un petit message pour une dame dans le public, qui m’a fait un signe désobligeant : moi, je l’aime en tout cas, et j’aime tout le monde dans cette salle. »