Face à une campagne de harcèlement numérique qui prend de l’ampleur, Iris Mittenaere décide de sortir du silence.
Mise en cause dans plusieurs publications polémiques signées par le blogueur Aqababe, l’ex-Miss Univers choisit la voie judiciaire pour défendre son honneur, sa vie privée et, au-delà, une cause qui dépasse sa propre personne. Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux bruissent de révélations sulfureuses sur la vie privée d’Iris Mittenaere. À l’origine de cette agitation, le blogueur Aqababe, habitué aux coups médiatiques viraux, publie une série de messages mettant en cause l’ancienne Miss France et Miss Univers. Il l’accuse notamment d’avoir été infidèle envers son ex-fiancé Diego El Glaoui, propos que ce dernier a publiquement corroborés : « J’ai découvert que j’avais été trompé peu après nos fiançailles », a-t-il écrit sur Instagram.
L’affaire prend une tournure encore plus explosive lorsque Aqababe évoque une ancienne relation d’Iris avec Bruno Pelat. Il partage une vidéo censée démontrer que la jeune femme aurait continué à le fréquenter après l’avoir publiquement accusé de violences conjugales. En commentaire, le blogueur l’accuse de manipulation médiatique, déclarant qu’elle se serait servie de son image de victime pour renforcer sa notoriété. Des propos particulièrement violents, doublés d’un ton accusateur qui a alimenté une vague de haine en ligne.
Iris Mittenaere contre-attaque en justice
Face à ces attaques, Iris Mittenaere ne baisse pas les bras. Le jeudi 12 juin, elle publie un long message sur Instagram pour faire une mise au point et annoncer une riposte juridique. Elle informe avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République de Paris pour diffamation publique, divulgation de correspondances privées, cyberharcèlement et incitation au cyberharcèlement. En parallèle, elle indique avoir engagé une procédure civile d’urgence pour atteinte à l’intimité de sa vie privée.
« J’ai donné mandat à mes avocats de tout mettre en œuvre pour faire cesser ces agissements », précise-t-elle, sans nommer explicitement Aqababe. Mais le message est clair : il s’agit de mettre un terme à une cabale qui, selon elle, dépasse largement son cas personnel. « Comme trop d’autres femmes, je constate à quel point la calomnie, le harcèlement et la manipulation sont devenus des outils de pression en ligne », écrit-elle avec fermeté.
Une dénonciation de la violence numérique faite aux femmes
Le message d’Iris Mittenaere va bien au-delà de la sphère privée. Si elle défend son honneur, c’est aussi au nom d’un combat plus large : celui contre la misogynie décomplexée et banalisée sur les réseaux sociaux. Elle dénonce une campagne de diffamation orchestrée pour salir son image, et affirme que cette méthode vise souvent des femmes médiatiques, dont la parole est systématiquement remise en cause.
« Il est temps que cela cesse », martèle-t-elle. Loin d’être brisée, Iris Mittenaere affirme rester debout, engagée dans ses projets, et portée par ses valeurs : « respect, vérité, justice ». Elle conclut en remerciant les nombreux soutiens reçus, assurant que « votre soutien est une force précieuse ».
Une réponse publique qui en appelle à la responsabilité collective
Par cette prise de parole, Iris Mittenaere ne cherche pas uniquement à rétablir sa version des faits. Elle interpelle sur la violence du harcèlement numérique, l’absence de régulation, et les ravages que peut provoquer la viralité de fausses informations. Dans un paysage numérique où l’image d’une femme peut être détruite en quelques heures, son appel sonne comme une alerte adressée aux pouvoirs publics, aux plateformes et aux internautes eux-mêmes.
Reste désormais à la justice de trancher dans cette affaire où vie privée et exposition médiatique se heurtent brutalement. Mais une chose est certaine : l’ex-Miss Univers ne compte pas laisser l’affaire se tasser dans le silence.