Durant les dernières années de sa vie, Johnny Hallyday, toujours maître de son destin, a éprouvé une certaine mélancolie malgré une existence semblant comblée à Los Angeles.
Laura Smet, dans une interview pour Paris Match, dépeint un père captivé par le rêve américain depuis l’enfance, un homme paisible mais ayant perdu un éclat de joie.
Laura Smet évoque la discrétion avec laquelle son père a affronté sa maladie. Malgré l’inquiétude perceptible dans le regard de sa fille, Johnny Hallyday se voulait rassurant, minimisant ses souffrances pour ne pas alarmer ses proches.
« Il ne s’est jamais plaint durant sa maladie. Jamais, jamais, jamais ! », insiste-t-elle, soulignant la force de caractère de l’icône française.
Les Derniers Jours à Marnes-la-Coquette
Les derniers jours de Johnny Hallyday se sont déroulés à Marnes-la-Coquette, loin de l’hôpital, dans une maison marquée par « des ondes un peu particulières », selon les mots de Laura.
Elle visitait son père quotidiennement, maintenant une présence silencieuse et empreinte d’amour, malgré les tensions palpables et les échanges parfois houleux.
Une Fin Marquée par l’Incertitude
Le 13 novembre 2017, un épisode aigu de détresse respiratoire mena Johnny Hallyday à la clinique Bizet.
Rapidement, la décision fut prise de le ramener chez lui, à Marnes-la-Coquette, où il fut placé sous assistance respiratoire, optant pour arrêter son traitement.
Laura Smet, son frère David, et la femme de ce dernier furent informés par les médecins que la fin était inéluctable et que Johnny serait dorénavant en soins palliatifs à domicile — une vérité que le chanteur ne connaîtrait jamais. « C’était horrible… », confie Laura, décrivant la douleur de garder ce secret.