Ce jeudi 25 avril, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a tenu une conférence de presse détaillant les circonstances autour de la blessure par balle du chanteur Kendji Girac, classée comme tentative d’homicide involontaire.
L’incident, survenu dans un contexte de tensions personnelles exacerbées par l’addiction de Kendji, a capté l’attention nationale. Soraya, la compagne de Kendji, a livré aux enquêteurs un témoignage crucial, révélant que les disputes au sein du couple étaient fréquentes, notamment en raison de la consommation excessive d’alcool et de cocaïne par le chanteur.
Elle a décrit des épisodes de beuveries prolongées durant lesquelles Kendji devenait incontrôlable, bien qu’il n’ait jamais été violent envers elle ou leur fille. « Il pouvait casser des objets quand il était dans cet état », a rapporté le procureur, citant le témoignage de Soraya.
Le procureur a également abordé les résultats des analyses toxicologiques effectuées sur Kendji. « Des prélèvements sanguins ont montré un taux d’alcool de 2,5g/l de sang à 5h du matin, et la présence de métabolites de cocaïne », a précisé Olivier Janson. Ces éléments corroborent les dires de Soraya concernant les habitudes de consommation de son compagnon.
Kendji Girac lui-même a admis avoir voulu « simuler un suicide » après une dispute avec Soraya, un geste désespéré exacerbé par son état d’ébriété et son usage de drogues. « C’était les vacances, j’ai tout lâché. Je n’aurais pas dû boire autant pour un premier repas », a-t-il déclaré lors de son audition. Il a aussi reconnu avoir consommé de la cocaïne le soir de l’incident.
Cette affaire soulève des questions profondes sur les impacts de la célébrité sur la vie personnelle et les dangers des addictions. Le procureur Janson a conclu en soulignant la complexité de l’affaire, impliquant à la fois des enjeux de santé publique et des aspects légaux liés aux comportements à risque. La communauté et les fans de Kendji restent en attente des développements futurs de cette enquête sensible.