Après sept années de présence dans « Demain nous appartient », Timothée tire sa révérence. Ce personnage attachant, campé par Grégoire Champion, fait ses adieux à l’écran dans un épisode diffusé ce 11 avril 2025.
Une sortie digne, qui clôt avec justesse un chapitre marquant, tout en ouvrant la voie à une nouvelle aventure personnelle et artistique.
Un départ scénaristiquement maîtrisé
Pour ses adieux, les auteurs de « Demain nous appartient » ont offert à Timothée une sortie à la hauteur de son parcours, en mettant un terme aux zones d’ombre qui entouraient encore son histoire. Ce dernier épisode symbolise non seulement la fin d’un rôle emblématique, mais aussi le début d’un renouveau pour son interprète. L’adolescent autiste, brillant et singulier, s’éclipse en paix, laissant derrière lui une trace durable dans le cœur des fidèles du feuilleton.
Grégoire Champion, un choix personnel et assumé
À 24 ans, Grégoire Champion prend une décision réfléchie et assumée : quitter la série qui l’a révélé pour explorer de nouveaux horizons. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, le comédien revient sur cette décision qui mûrissait depuis près d’un an. « Il faut mettre de l’ordre dans sa vie », confie-t-il, soulignant la dimension intime de ce tournant. Ce choix s’accompagne d’un désir de changement profond, tant personnel que professionnel.
Un besoin de liberté et de découverte
L’acteur ne cache pas ses envies de mouvement. « Je veux voyager, partir plusieurs mois à l’étranger », affirme-t-il avec une sincérité désarmante. Un tel rythme de vie est difficilement conciliable avec les exigences d’un tournage quotidien. En quittant DNA, il s’offre enfin cette liberté, ce temps pour respirer, explorer le monde, et peut-être se redéfinir. À travers cette décision, il revendique aussi le droit de se confronter à d’autres expériences, loin de la routine du plateau.
Une page tournée avec émotion… et détermination
Le tournage de sa dernière scène a provoqué une forte charge émotionnelle, mais très vite, un sentiment de soulagement a pris le dessus, comme il le raconte : « C’était une sorte de libération, même si je quittais des gens que j’aime. » Sa volonté est claire : se prouver à lui-même qu’il a sa place dans le métier. Loin d’abandonner l’art dramatique, il veut désormais l’embrasser dans toute sa diversité. « Je veux faire des films, j’en ai besoin », clame-t-il avec fougue. Cette soif de jeu, cette passion brûlante, témoignent de la sincérité d’un artiste en quête de profondeur et d’authenticité.